Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]

Chapitre 10

Le vent nocturne soufflait doucement. Castiel et moi continuions à marcher dans le calme de la nuit, la lueur de la lune illuminant notre chemin. Sa veste en cuir noire était toujours enveloppée autour de moi, me maintenant au chaud. Le parfum envoûtant qui l'accompagnait ajoutait une touche de mystère à cette balade nocturne.

- Pourquoi tu m'appelles fillette ? demandai-je.

- Eh bien, t'as pas mal d'assurance pour une fille qui vient d'arriver ici, c'est tout. Fillette, ça te va plutôt bien, je trouve, me répondit-il en me jetant un regard taquin.

- Et toi, le rebelle du quartier en veste en cuir, hein ? C'est comme une seconde peau pour toi, non ?

En prononçant ces mots, je lui souriais, appréciant sa franchise désinvolte. Je serrais le revers de la veste de Castiel entre mes mains, appréciant ce contact. Lui, riait en secouant la tête.

- C'est un peu près ça. J'ai toujours aimé ce look. C'est confortable et ça me va bien, que veux-tu ? répondait-il en me faisant un clin d'œil charmeur.

Au fur et à mesure, nos pas nous menèrent vers notre quartier. Très vite, nous avions atteint notre maison. En arrivant au seuil de notre porte, je retirais finalement la veste de Castiel pour la lui tendre.

- Merci pour ça.

- Pas de quoi. Ça aurait été dommage que tu meurs de froid, pas vrai ? expliqua-t-il en haussant les épaules, son sourire caractéristique toujours présent.

Castiel écrasa sa cigarette par terre, et dans la pénombre il semblait encore plus mystérieux. Son sourire s'estompa légèrement, et il semblant hésiter un instant. Je ne pouvais m'empêcher de le regarder, quand bien même nous allions tous les deux rentrer dans cette maison. C'était comme si le temps s'était distordu. Finalement, il récupéra sa veste d'un geste nonchalant.

- C'était sympa de te voir t'amuser ce soir, lâcha-t-il. Bon, aller fillette, je vais promener Démon.

J'observai Castiel se diriger vers la maison sans attendre ma réponse. Une pointe de curiosité mêlée à une lueur animait mes yeux, je le sentais parfaitement.

- A plus tard, l'« irrésistible » rebelle Castiel, murmurai-je à voix basse, comme pour clore la soirée en douceur.

J'entendis l'un des aboiements de Démon, de l'autre côté de la maison. J'avais pu le voir quelques fois durant la semaine qui s'était écoulée et Démon semblait commencer à accepter ma présence dans cette maison. La porte se referma derrière lui et moi, je me contentai de l'observer s'éloigner. Je me retrouvais seule dans cette grande maison, une étrange sensation de bien-être m'envahissant.

Je m'empressai de monter rejoindre ma chambre, mon esprit encore empli des moments de la soirée. La veste de Castiel trônait sur mon lit, exhalant son parfum envoûtant. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, et je me retrouvai submergée par une étrange sensation. Pourquoi l'avait-il mise ici ?

Allongée sur mon lit, j'enroulai la veste autour de moi, m'enveloppant de sa chaleur. Le parfum masculin de Castiel me berçait, me laissant perdue dans mes pensées. La soirée s'était terminée, mais c'était comme si je prenais conscience que tout le reste ne faisait que commencer. Je souriais, lovée dans ce cuir.