Chapitre 25

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Castiel

Quelques heures plus tôt


Putain. Cette fille me rendait fou. Si ça n'avait pas sonné, je crois bien que je l'aurais dévoré toute crue. J'étais bien incapable de me contrôler avec elle, et c'était assez excitant. J'aimais le fait qu'elle me fasse perdre les pédales.

Avec ses yeux brillants, innocents l'espace d'un instant, puis l'instant d'après semblables à deux flammes en fusion ... On n'aurait pas dit, venant d'elle, mais c'était un véritable petit diable.

J'essayais de chasser ces pensées de ma tête, parce que si je m'écoutais, je remontais immédiatement avec Léna sur ce putain de toit. Et on aurait clairement été très en retard.


En rentrant en classe, je m'installai à ma place habituelle, au fond de la salle. Le prof commença à déblatérer son cours, mais Léna n'était toujours pas revenue. Rosalya se retournait vers moi en me lançant une œillade appuyée, du genre « Mais elle est où ? ».

J'arquais un sourcil. Elle avait vu claire dans notre petit jeu celle-là, c'était évident. Pour toute réponse, j'haussais les épaules en croisant les bras contre la table. J'en savais rien. Je jetai furtivement des regards sur la porte, espérant la voir apparaître, aussi rouge qu'elle l'était quelques minutes plus tôt. Peut-être qu'elle avait simplement besoin de reprendre ses esprits.

Amusé, je tirais mon téléphone de ma poche pour lui envoyer un message.

« Ne sois pas trop longue, j'ai bien envie de venir te chercher et continuer ce qu'on commençait »


Lu. Ça s'affichait comme lu, et les minutes passaient. Toujours pas de réponse, et elle n'était toujours pas revenue en cours.

Pourquoi est-ce qu'elle m'ignorait ?

Le prof parlait, mais je ne l'écoutais pas. Soudainement, je voyais Rosalya attraper son téléphone. A peine une seconde après, elle tourna rapidement la tête vers moi, une mine indéfinissable sur son visage. Et elle leva directement la main en lançant à voix haute qu'elle avait une envie urgente. Sans même attendre la réponse du prof, elle se leva et sortit rapidement de la salle.

J'avais un mauvais pressentiment.

Non. J'avais juste tendance à voir le noir partout autour de moi. Elle avait peut-être eu une urgence de nana. Rien de bien dramatique. C'est ce dont je tentais de me convaincre sans parvenir à me concentrer sur le cours pour autant. Quelques secondes passèrent, puis une ou deux minutes avant que mon téléphone ne se mette à vibrer. En continu.

Le professeur, agacé par le bruit persistant, interrompit son cours.


— Castiel, tu peux éteindre ce téléphone ? On est en cours, là, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, soupirait le prof de maths.


C'était Rosalya. Putain mais qu'est-ce qu'il se passait ? Je me levai d'un bond, ignorant les regards surpris des autres élèves et les réflexions du prof devant le tableau. Sans un mot, je sortis de la salle de classe en répondant au téléphone.


— T'es où bordel ? Et Léna ?

— C-... Castiel, sanglotait Rosalya. J'ai retrouvé Léna ... dans le couloir. Elle est inconsciente et elle saigne.


Mon cœur et l'ensemble de mon corps se figea. La panique montait en moi. Putain de mauvaise impression. Voir le vide à moitié plein, hein ? Mon cul, ouais.

Il est mon Demi-Frère ... Et pourtant ... [Amour Sucré][Castiel]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant