Chapitre 15 : Sébastian

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J'ai une envie de fumer, mais je me retiens d'y aller parce que je ne veux pas la recroiser là-bas. Sérieusement, pour qui elle se prend. Comment elle ose me parler comme ça, putain ! cette fille me rend fou, j'ai tellement eu envie de l'étrangler encore une fois. Et je ne sais pas si j'aurais pu m'arrêter, elle m'a trop poussé à bout. Heureusement que mon frangin est arrivé avec le toutou de la conasse.

Par contre, je suis vraiment content quand Liam lui a répondu, ça lui a cloué le bec et elle devait se sentir très conne. En plus ce qu'il a dit est vrai, je pourrais mourir pour lui, c'est comme un frère. Malgré qu'on soit différent en apparence et mentalement, il me suit jusqu'au bout, contrairement à mon vrai frangin. Si je lui demande de m'aider, il répondra présent tout de suite. Il fait partie de ma mafia donc il a aussi vu des choses horribles. Avec son cerveau et sa capacité en informatique, il a vite trouvé sa place dans mon monde. Pareil pour Juan, qui, lui me ressemble beaucoup plus, il est aussi sanguinaire et violent que moi. Il faut dire qu'il a vécu des choses durs également. Cependant, une fois qu'il nous fait confiance, il est très protecteur avec nous, voire trop. Mais, je m'en fiche, ce sont mes frères ces deux-là, ils me comprennent plus que n'importe qui et surtout plus que ma propre famille.

L'autre conne revient avec son chien, je me lève tout de suite et pars sans dire un mot. A peine arrivé dans le coin fumeur, je m'allume une clope. Par la vitre, je vois ma sœur danser avec blondie, la copine de Calliope.

D'ailleurs les deux copines, je les ai vues s'embrasser tout à l'heure. Putain, c'était hyper excitant. Si on en oublie que c'est deux casse-pieds, elles étaient ultras bandantes en train de se rouler une pelle phénoménale. Je pense que c'était pour repousser les deux mecs collants et comme des cons ils se sont barrés. Moi ça m'aurait tellement excité que je les aurais rejoints. Mais, bon malheureusement, je connais ces deux pétasses et non merci, plutôt mourir.

Juan me rejoint au coin fumeur. Il s'en grille une également, puis souffle en me disant :

- Putain, c'est vraiment une belle salope celle-là. J'ai failli lui foutre mon poing dans la gueule après qu'elle m'est balancée son verre d'eau.

Il a raison, j'ai remarqué à quel point il était tendu et je ne voulais pas qui la touche en se créant des problèmes. Et à moins qu'elle ne le mérite à 100%, je n'aime pas qu'on frappe des femmes. Ça m'est déjà arrivé de le faire, je ne suis pas un ange après tout, mais elle le méritait vraiment.

Je lève les yeux avant de lui répondre :

- Ne m'en parle pas ! et elle bosse avec mon frangin donc je vais être obligé de me la coltiner des fois.

- Et ben mon vieux, bon courage, je ne sais pas comment tu as fait pour ne pas la tuer encore. Il y en a qui sont morts pour moins que ça.

- C'est exactement ce que je pense. Bon à chaque fois que je l'aperçois, je l'étrangle donc tu sais pourquoi maintenant.

Il rigole avant de hocher la tête. Evidemment qu'il me comprend.

- Par contre, je crois que ma sœur l'aime vraiment bien et ça me fait chier. Elles ont même déjeuner ensemble une fois cette semaine.

- Merde, et qu'est-ce que tu vas faire alors ? tu veux quand même qu'elle dégage ?

Je prends une nouvelle taffe puis je réponds :

- Oui, je ne veux pas qu'elle fasse partie de leur vie. Alors, il faudrait que je la fasse partir au plus vite avant que Mia ne s'attache de trop.

- Pourquoi tu veux qu'elle parte ?

Je me retourne en même temps que Juan et voit Mia derrière nous.

BriséWhere stories live. Discover now