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"L'authenticité, telle une boussole intérieure, guide nos pas dans un monde parfois déguisé par les apparences."

Deux semaines s'étaient écoulées depuis mon séjour à l'hôpital

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Deux semaines s'étaient écoulées depuis mon séjour à l'hôpital. Les murs blancs, les bruits incessants des machines, et le parfum antiseptique avaient laissé place à la liberté relative de la résidence. Anthony, préoccupé par ma sécurité, avait insisté pour que je reste chez lui. L'idée de retrouver un semblant de normalité était apaisante, mais la peur résidait en moi.

Le mystère planait encore quant à l'identité de la personne qui avait tenté de m'ôter la vie. Chaque pas vers la guérison était également un pas dans l'inconnu. La simple pensée de revenir vivre sous le même toit qu'Anthony provoquait un malaise sourd en moi. Les souvenirs douloureux se mélangeaient à l'incertitude de ce qui m'attendait.

Anthony, de son côté, affichait une préoccupation sincère. Son regard empreint de culpabilité cherchait à rassurer, mais la méfiance persistait envers celui qui avait été, autrefois, une personne proche. La peur de revivre les moments sombres prenait le dessus sur la gratitude envers sa prévenance. Chaque jour passé dans cette résidence devenait un défi émotionnel.

Revoir son visage au quotidien ravivait des souvenirs douloureux, une danse délicate entre le besoin de sécurité et le désir de s'affranchir du passé. Les gestes amicaux devenaient des ombres du passé, et la confiance, une fragilité à reconstruire. C'était un équilibre précaire entre la gratitude pour sa protection et la peur constante de la trahison.



Priscilla: Tu vas me dire qui a voulu me descendre.

Anthony: Je veux pas t'embrouiller avec ça.

Priscilla: J'ai le droit de savoir, la vie de mon gosse est peut-être en jeu.

Anthony: Le médecin a dit que t'étais pas censée stresser pour récupérer.

Priscilla: Tu vas me dire si c'était William?

Anthony: Ok, ok, t'as gagné, je vais te dire.

Priscilla: ...

Anthony: C'était Juliana.

Priscilla: Et pourquoi elle voudrait me faire du mal?

Anthony: Elle est tarée, elle a essayé de se rapprocher de moi quand t'es partie, elle voulait recommencer notre biz, je lui ai dit que c'était pas possible.

Priscilla: Mais c'est une malade cette meuf, et qu'est-ce que j'ai à voir là-dedans?

Anthony: Elle est jalouse, elle pense qu'on est toujours ensemble.

Enlacé dans les bras d'un criminelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant