PAYOFF

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔. 𝐓𝐎𝐍 𝐂𝐎𝐌𝐁𝐀𝐓

•𝐁𝐔𝐓𝐂𝐇𝐄𝐑•

Leitmotiv.

La survie et le devoir sont reliés à la facilité de l'exécution d'un ordre.

Règle numéro une.

Il y aura toujours quelqu'un qui devra faire le sale boulot.

Règle numéro deux.

Le jour où tu n'y arrives plus, tu seras alors incapable de protéger qui que ce soit.

Règle numéro trois.

Le sale boulot se fait pour ceux qui en valent la peine.

Règle d'or du Commandant Keskin.

Les règles qui sonnent vrai peuvent devenir des mensonges aux corps obéissants.

Départ de la réfraction.

Mossoul. Là où j'ai compris ce que l'ordre voulait dire.

Raison de la réfraction.

Ordre du Commandant. Tuer les terroristes indiqués sur la liste, quand de nouveaux éléments avaient suggéré une possible faille dans les renseignements fournis. Après un certain temps passé en ville, l'escouade avait compris que tous ne l'étaient possiblement pas.

Renforcement de la réfraction.

Nouvel ordre du Commandant. Les ordres sont les ordres. Un refus nous coûtera la vie.

Premier constat.

Tout vire au cauchemar le jour où l'on prend conscience que les règles sont les rouages de l'esprit des faibles. À Mossoul, on a exécuté toutes les terroristes indiqués. Sauf ma traîtresse.

Second constat.

Passer de l'autre côté, c'est accepter que la tuerie est la même, qu'elle soit autorisée par le gouvernement, ou jugée comme hors-la-loi. Une fois de l'autre côté, on réalise que la loyauté ne s'attache plus au drapeau ou à une cause, mais à celui qui paie le mieux.

Troisième constat.

Les lignes entre le bien et le mal ne s'estompent jamais. Ce sont les stries de la conscience et du cœur qui nous estompent dans la noirceur humaine.

Règle numéro quatre.

Éliminer la cible. Nettoyer la scène. Toucher l'argent.

Quatrième constat.

L'égarement. Le jour où la forêt cérébrale est soudain trop dense. Ce jour-là marque le moment où l'on accepte d'être celui qui décide de ceux qui méritent de vivre ou de mourir.