𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎. 𝐓𝐑𝐎𝐏 𝐃𝐄 𝐒𝐎𝐍

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•𝐋𝐈𝐋𝐀•

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•𝐋𝐈𝐋𝐀•










































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musique du chapitre
i've got a future - toydrum
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rappel
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et de respirer un bon coup.
bonne lecture.








































19 h 49.

J'ai l'impression que la journée de cours était sans fin. Je pousse un soupir en refermant la porte d'entrée, le regard porté sur le salon à la recherche de silhouettes familières, comme si je ne savais pas qu'Almila et Tolga sont au commissariat, et que Nefes nous a prévenus ce matin qu'elle déposerait Ozan chez son copain du club de pêche avant d'aller voir son frère.

Je retire mes bottines, accroche ma veste et monte les marches, la main sur la rampe pour me traîner de force. Dans le couloir éclairé, je tourne la tête vers la porte ouverte de la chambre d'amis. Vu la lumière sous le jour de la porte, Ayaz doit être dans la salle de bain. Je dépose mon sac dans ma chambre, referme ma porte et pars dans la chambre d'en face.

Lumière allumée.

Je ne suis pas folle. J'ai bien vu une chose au sol en traversant le couloir. Une valise ouverte, déposée près du mur droit. Elle n'était pas là, hier. Je la fixe un moment sans bouger, avant de m'approcher, mon regard attiré par ce que je vois en surface. La cagoule, son passeport, le t-shirt coyote, et le pantalon de treillis kaki soigneusement pliés. On dirait...

Respire.

On dirait qu'il va bientôt repartir en mission. Je lève les yeux loin de la valise, la bile remontant dans ma gorge. J'ai agi comme s'il resterait à Urla sans plus ne jamais repartir.

T'es bête.

Soudain, je me retrouve à faire volte-face par instinct. Je fixe Ayaz, son torse nu légèrement humide de la douche. Dans l'embrasure, son regard s'attarde sur moi, l'esquisse d'un sourire le retrouvant. Je n'y parviens pas, même si ça me fait du bien de le voir. À cause de ses cheveux plus courts, lui redonnant son air martial que prononce sa plaque autour du cou.

    — Hey...

Sa voix est basse. Je suis trop expressive. Il a dû comprendre. Je n'ai même pas la force de répondre vocalement. Un sourire poli s'invite sur mes lèvres.

    — Tu... pourrais vérifier si j'ai bien coupé mes cheveux derrière ? s'enquit-il.

J'opine de la tête à contrecœur. Il s'avance d'abord avant de se tourner. L'odeur de son shampooing me trouve aussitôt. C'est le sien, pas celui de son procureur ou le savon.

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