Sultana Revenge

𝟶𝟷. 𝚁𝚎𝚟𝚊𝚗𝚌𝚑𝚎

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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 ١

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« Et c'est en cette paix que j'y ai trouvé le chaos »

𝑺𝒉𝒆𝒓𝒂𝒛𝒂𝒉𝒂𝒅𝒆

- Zaza ?

Mon rêve était d'une plénitude absolue mais quelque chose dans ce silence si enivrant devenait trop assourdissant.

- Zaza, s'exclame t'il, réveille toi !

Ça allait recommencer, il allait me toucher. Non je ne veux pas mais il m'avait pourtant prévenu. Non je ne veux pas, non je ne peux pas.

Et en ces mots, je me réveille en sursaut comme presque chaque matin depuis bientôt huit ans. Toujours le même cauchemar, ce même cauchemar qui avait malheureusement comblé une grande partie de ma vie.

Pourquoi qualifierais-je que je suis en vie si je suis morte il y a de ça huit ans ?

Les gouttes de sueur perlent sur mon front à une vitesse grand V. L'oxygène daigne à trouver une ouverture à la liberté qu'est respirer.

Je reviens à la raison lorsque je découvre l'état de mon lit : les coussins éparpillés devant la porte, mes couvertures toutes se trouvant au sol.

Mais ce qui attire le plus mon attention est la personne assise à mes côtés, Ali, mon grand frère. Il me scrute de ces billes noisettes l'air perdu pourtant, il se décide à prendre la parole :

- T'en a mit du temps à te reveiller, rigole t'il dans sa barbe, d'içi là j'aurais eu le temps de trouver ma future femme.

Ali est le grand frère parfait mais malheureusement, depuis son abdication au trône en tant que sultan, mon frère et moi avons développé un mur glacial en tre nos deux mondes.

Nous nous comportons comme si tout allait bien mais au fond je sais, il sait, nous savons.

Il se rapproche de moi en m'offrant son étreinte que je refuse inconsciemment. Je comprenais se qu'il voulait entreprendre mais on ne peut revenir dans un passé pur lorsque le présent nous détruit. Je recule à m'en taper la tête contre la tête de lit.

« Plus personne ne pourra t'approcher sans que tu ne penses que ce sont mes mains »

Une lueur de tristesse fait son apparition dans son regard me laissant une culpabilité creuser un peu plus ma tombe.

Dégoûtante

Dégoûtante

Dégoûtante

Malgré le fait que cet être si misérable soit mort, j'avais le droit à un regret éternel, il me l'avait promis.

Tout d'un coup, les traces de ces mains sur mon corps me reviennent à l'esprit. Il me fallait urgemment prendre une douche, cela en devenait vital. Je me mets en direction de la douche quand je me rappelle de la présence d'Ali.

- Tu voulais me dire quoi déjà ?

- Baba veut te voir dans son bureau à quatorze heures, aucun retard n'est autorisé.

Pensant qu'il est finit de me faire passer le message de mon père tel un pigeon voyageur, je prends la direction de la salle de bain mais il rétorque :