Chapitre 14 - Arrivée à Snezhnaya

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Plusieurs semaines se sont écoulées depuis les deux tentatives d'élimination qui visaient ma personne. Les cérémonies festives des Fatui sont imminentes, et je suis actuellement en route pour Snezhnaya, accompagnée de dix de mes assassins. Larsen, quant à lui, est demeuré à la résidence Varesquiel, préservant sa santé et veillant sur sa femme. De plus, il assurera la formation de deux nouvelles recrues à Fontaine, avec Leïla, qui ont démontré le potentiel et la mentalité nécessaires pour rejoindre les rangs de mes assassins. Leïla, une experte en assassinat, reste à Fontaine car elle est intimement liée à l'une des nouvelles recrues, son beau petit-frère. Je préfère confier la tâche de former ces deux nouveaux assassins à deux vétérans. Cependant, il me reste encore à recruter un troisième assassin, et Liliana m'a assuré que je pourrais trouver un individu à fort potentiel à Snezhnaya.

Quelques jours après les attaques dirigées contre moi, Arlecchino est retournée à Snezhnaya, et nous n'avons pas eu l'occasion de nous revoir depuis lors. Ayant réglé l'achat de ses trois tenues chez Desmond Walter, en plus de posséder nos ensembles sur-mesure, elle m'a informée qu'elle prendrait en charge la réalisation de nos dernières tenues auprès d'un couturier réputé à Snezhnaya. Nous devrons nous retrouver pour nous assurer que nos tenues soient assorties et pour peaufiner les détails ou choisir des accessoires. Il est également impératif que nous nous mettions d'accord sur nos maquillages et coiffures pour les cinq jours de festivités à venir.

Par ailleurs, Furina est venue me voir à plusieurs reprises, environ une fois par semaine, prétextant divers motifs, bien que je sois consciente de sa véritable intention : obtenir mon réconfort. Avec sincérité, je lui offre ce soutien, discutant de sujets variés et légers sans la questionner. Un léger pincement dans mon cœur s'est fait ressentir lorsque je lui ai appris que je m'absenterai pour près d'un mois, et qu'elle s'est attristée instantanément. Mais je lui ai promis de lui envoyer régulièrement des lettres, tout en l'encourageant à faire de même. Nous convenons tacitement de prendre des précautions quant au contenu des missives, car la nation des Fatui pourrait potentiellement inspecter leur contenu avant de les renvoyer.

Le voyage jusqu'à Snezhnaya se révèle plus ardu que prévu, en raison des tempêtes de neige fréquentes de cette période. Malgré une préparation minutieuse une semaine avant le départ, notre progression est ralentie, et nous accumulons un retard de quatre jours par rapport à notre programme initial. J'avais initialement projeté d'arriver trois jours avant la date prévue par Arlecchino dans son invitation, soit le 25 décembre, car elle souhaitait ma présence cinq jours avant le début des festivités. Cependant, le voyage s'étire davantage et je vais même arriver avec une journée de retard.

Après une série d'incidents lors de mon voyage vers Snezhnaya, j'atteins enfin la ville où se dresse le palais Fatui, accompagnée de mes dix assassins et de deux corbeaux élevés par Randall, l'un de mes agents originaires de Mondstadt. Nous arrivons en fin d'après-midi le 26 décembre. Heureusement, ayant pris la précaution de partir trois jours plus tôt, j'évite un retard plus considérable qui aurait pu me faire arriver le 28 ou le 29 décembre, voire plus tard. Pour informer Arlecchino de mon retard, j'avais chargé Randall de lui envoyer une missive par corbeau, sur un parchemin Varesquiel en fibre de soie beige orné d'une jacinthe bleue, emblème de notre famille.

J'ai réservé un hôtel à proximité du palais pour mes assassins, leur assurant ainsi un lieu de repos pendant toute la durée de notre séjour. Précisément, j'ai réservé l'intégralité du dernier étage, même si le nombre de chambres excède celui de mes gardes, garantissant ainsi leur tranquillité. Étonnamment, à mon arrivée à l'entrée du palais Fatui, Arlecchino se présente à moi en quelques secondes, comme si elle m'attendait patiemment.

- « Bienvenue, Lady Milena. J'espère que votre voyage n'a pas été trop difficile », me salue-t-elle.

- « Bonjour, Lady Arlecchino. Légèrement. Nous avons été pris dans de multiples tempêtes de neige. Je vous prie de m'excuser pour mon retard. Je ne pensais pas que le climat à Snezhnaya serait si rigoureux en décembre. Il me semble que la première fois que je suis venue, c'était en avril, et les conditions météorologiques étaient plus clémentes », je dis à voix haute, pensivement, avant de m'incliner respectueusement.

À mon Valet bien-aimé (Arlecchino x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant