17

4K 89 78
                                    




Tarek : Tu es ma soeur, Jasmeen.

Mon frère ? J'ai un frère ?

Je reste bouche bée face à son propos. J'ai une émotion violente et soudaine, comme un coup soudain qui frappe ma sensibilité. J'étais presque bouleversée de cette nouvelle.

Tarek : Tu ne serais pas accompagné de Yasmeen ?

Je fronce légèrement les sourcils en entendant un prénom qui semble inconnu pour moi. Il aperçoit mon expression de visage, il change donc de sujet.

Tarek : L'ordinateur.

Mon expression de visage change instantanément, en voyant que le fait que je sois présente face à lui est complètement égal, alors que de mon côté, j'étais contente de retrouver un membre de ma famille.

Moi : Tu t'en fiche donc de ma présence et le fait que je sois ta soeur et qu'on ne s'est jamais rencontré ?

Tarek : J'admets que dans d'autres circonstances j'aurais trouvé ça émouvant mais hélas tu m'as volé mon ordinateur portable.

Je sens une boule au ventre ce créer, et je ressens une douleur dans la gorge pendant une émotion. J'inspire profondément par le nez, en gonflant bien mon ventre, puis j'expire lentement par la bouche pour calmer mes larmes qui étaient sur le point de couler.

Tarek : Je blague bien évidemment, je m'en contre fou de ton apparition soudaine dans ma vie. J'étais plus émue quand j'ai eu ma voiture préférée, ma Bugatti Divo.

Je m'attendais à tous sauf à une réaction comme ça d'un membre qui censé être ma famille. Je n'ai jamais eu une bonne image d'eux pour le fait qu'ils m'ont abandonné mais je pensais quand me revoyant ils regretteront sûrement.

Tarek : Je veux seulement l'ordinateur, puis tu rentreras chez toi.

Mais je me suis trompé d'A à Z.

Tarek : Si tu n'as pas grandi auprès de notre famille c'est qu'il y a une raison, je vois pas l'intérêt de revenir et en plus de ça pour voler mon ordinateur. Tu as si peu de dignités ?

Son arrogance me choque tellement que je sens une boule de colère m'envahir.

Tarek : Tu es stupide.

Stupidité ? Une critique n'a pas me faire.

Je ne me retiens pas plus et lui envoie un coup donné sur la joue avec le plat de ma main, une  grosse gifle au visage.

Moi : J'ai un doctorat, et un certificat d'aptitude à la profession d'avocat, enfoiré.

Il reste sans voix face à mon acte qui a dû énormément le contrarier.

Tarek : Comment oses-tu ?

« Eva : tu es un serpent. Le serpent se défait de sa peau, tu dois donc constamment te défaire de ton passé. Et si une personne te rabaisse, te porte préjudice, ou déclenche une colère incontrôlable en toi. N'oublie jamais que réchauffer un serpent gelé, c'est vous qui piquera le premier. »

C'est comme si j'étais un serpent. Des paroles qui sonnent dans ma tête depuis mon jeune âge.

Moi : J'ose et j'oserai. À aucun moment tu es apte à me manquer de respect ouvertement. Je ne suis pas en Argentine pour te rechercher loin de la. J'ai un but précis.

- 𝑬 𝑵 𝑬 𝑴 𝒀 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant