Transparent Ghost Tome II

5- Jamais deux sans trois

Astra Stone

Je réfléchis trop vite, et je n'arrive pas à me concentrer, je rattrape les cours que j'ai loupé à l'université, en parallèle avec mes services au bar le soir, et je fais médecine, j'ai trois semaines de retard sur les autres, j'ai pleurais il y a vingts minutes et me voilà en train de chanter mes cours, je crois que c'est le mieux pour les retenir, mais les paroles de The Weeknd prennent le dessus, et je me mets à chanter cette fois des vraies paroles, lorsque la musique se coupe je réalise que je n'ai rien retenue.

Et puis je procrastine.

- Je le ferais demain, c'est pas grave.

Je me lève et ouvre la fenêtre de mon nouveau appartement qui donne sur la Tour Eiffel, Carson et Elisio l'on trouver, et mon foutu ici.

Paris c'est comme la ville de rêve, je suis aller manger dans l'italien au pied de mon immeuble et j'adore, ça change énormément des States, ou tout n'est que hamburger et frites trop salé.

Je range mes cours et prépare mes baskets ainsi qu'un legging, une fois que j'ai ranger le bazar que j'avais fais, je quitte mon appartement après mettre changer, je vais courir jusqu'à la place de la bastille puis je reviens.

Je croise beaucoup de gens, et je dois prendre le métro avant d'arriver à mon point de départ.

Je passe mon petit tiquet une fois dans la rampe de métro, puis je cherche ma ligne avant de monter dans le premier métro qui arrive, certain homme me déshabille, et je croise les jambes et les bras sans faire attention à eux.

Penser à eux c'est leurs donner de l'importance.

Je sors des que je suis à mon arrêt, mais je me retourne quand même pour vérifier si on ne me suis pas.

Ouf il n'y a personne.

Les battements frénétiques de mon cœur s'arrête un peu, pour redémarrer au car de tour lorsque je m'élance sur le trottoir en courant, la musique s'infiltre dans mes oreilles et me motive à courir plus vite.

Plus loin.

Les passants se décalent à mesure que mes muscles s'étirent et pompent plus de sang, mon cœur bat plus vite, je cours, et tourne dans une ruelle, pour traverser les grandes avenues.

Sans même voir les minutes défilaient je suis Place de la Bastille.

Je me saisis de ma casquette dans mon sac ainsi que de mes lunettes de soleil.

Je mets mes artifices, et je me résous à aller boire un verre en terrasse, je m'équipe de petits accessoires pour que je sois le moins possible reconnaissable.

Je m'installe sur un des nombreux cafés parisiens, et j'attends, une jeune femme vient prendre ma commande,

- Que puis-je vous servir ?

Je réfléchis, j'évite l'alcool, c'est une certitude, ensuite pourquoi pas un truc sucré ?

- Un sirop de menthe.

Elle repart, et quelques minutes plus tard mon sirop de menthe arrive.

Je zieute les gens qui m'entourent sur mes gardes, mais surtout, je zieute l'homme assis sur un banc près de la place de la bastille, il me regarde, mais il croit que moi je ne l'ai pas vue.