Transparent Ghost Tome II

23- Charles et Arthur, des fantomes

Astra Stone

Un bruit assourdissant me fait me réveiller, un bruit de moteur remplit l'atmosphère et devient assourdissant lorsque j'émerge complètement.

Ligotée et attachée, je réalise peu à peu mes derniers événements et ce qui fait que je suis là à cet instant, la peur et l'angoisse m'attrape et me retiennent alors que j'ai l'impression d'étouffer, je n'ai aucune idée ni de l'heure qu'il est ni depuis combien de temps je dors.

Je me tortille et étire mon corps pour voir à travers la fenêtre, et c'est bien ce que je croyais.

Le vide

Les nuages et le vide entoure l'appareil, on y est peut être finalement au bord du précipice, peut être différemment mais on y est quelque part.

Autour c'est le chaos.

Je ne sais ni comment je vais m'en sortir ni comment je peux faire pour ne pas foncer dans le mur.

Pourtant le mur semble la seule option, que faire d'autres ?

Je ne vais pas sauter de cet avion, mes chances de survies seraient égales à quelque chose comme zéro.

Je relâche les liens pour essayer de trouver une position un peu plus confortable que celle que j'ai à l'instant présent.

Je tente de voir si il y a un pilote parce qu'il y en a forcément un, maintenant reste à savoir si de une il me comprend et de deux si y'a moyen de négocier.

Parce que je ne compte pas me faire emmener à des milliers de kilomètres de lui, à l'autre bout de la terre sans rien dire et sans rien faire.

C'est hors de question, alors je dois avoir lieu au dernière recours, je cherche d'abord si je peux me détacher, je cherche quelque chose de coupant qui serait à ma portée, appart l'espèce de lame en face de moi, il n'y a rien, elle est plus qu'hors de ma portée, je ne pourrais pas la toucher avec 30 centimètres en plus de lien.

Je relâche mes muscles et reviens à ma position initiale, épuisée alors que je n'ai rien fait.

- Y'a quelqu'un ?

J'appelle le mec qui doit servir de pilote, pourtant seul le silence me répond, soudain une voix résonne,

- Demande d'atterrissage.

Le froid, voilà ce qui me transperce comme une aiguille le corps, nous allons atterrir, et je vais sûrement mourrir.
Des secousses agitent l'avion lorsqu'une voix résonne depuis sûrement une radio,

- Autorisation positive pour un atterrissage, attention la piste est glissante.

Fermeture de la radio, voilà ce que j'entends alors que l'effet de gravité sur mon corps me quitte, nous sommes entrain de perdre de l'altitude, et mon corps n'est pas stable, ma tête cogne contre une rambarde blanche en métal, je suis presque dans les vapes lorsque nous foulons le sol japonais.

C'est un homme qui parlait l'anglais qui nous a répondu, ce qui veut dire qu'il y a des complices, donc que je suis vraiment seule contre eux, il n'y a personne pour faire barrière.