"Force électrostatique"
Je me dois de faire un petit préambule pour expliquer ce titre qui peut surprendre. Le poème qui suit n'a rien de physique dans le sens scientifique du terme. Mais la dérivée du mot pourrait bien s'apparenter à la situation.
Une force électrostatique se décline de deux manières différentes. L'attraction et la répulsion. Tout dépend des deux corps et de leurs charges électriques. Si les deux charges sont négatives ou positives, les astres se repoussent. Mais si les charges sont opposées, elle s'attirent. Dans un sens plus figuré, si deux êtres comme toi et comme moi se ressemblent dans leurs idées vagues, ils seront contraints, quelle que soit la force qui les retient, de se séparer. Je ne cherche pas à théoriser les relations à bascule mais aujourd'hui, une de nos charges s'est transformée et nous avons lié ce que j'appelle notre encre noire pour former ce poème. Preuve que ma théorie elle-même est à bascule, cela signifierait qu'une charge est négative, l'autre est positive, autrement dit, qu'une de nous deux n'a pas évolué. Or je suis persuadée que ce n'est pas le cas. J'ignore qu'elle charge porte ton corps ni même le mien. Mais je suis convaincue que nous ne nous ressemblons plus, que nous ne sommes plus liées par nos tourments, et c'est chose appréciable, contenu du résultat. Je suis donc fière d'avoir déjoué, avec toi, les lois physiques des relations, même si pour notre bien commun, nos cœurs doivent se repousser par la force de notre respect mutuel.
Je ne voulais pas faire un cours de physique parce qu'ici rien a de sens (le monde en a-t-il un ?) alors je vous laisse découvrir ce poème tissé par mes fils et ceux de @Caribay_
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Si les mots avaient un sens je t'en dirai tant
Si les maux avaient un sens l'espoir serait grand
Mais un jour ils prennent sens et c'est nous qui devenons grands
Avant ce jour ils prennent du sang et dispersent les combattants
Mais renforcent et assagissent avec le temps
Ils nous brisent et guérissent en même temps
Comme un poison et son solvant
Comme un poison en son solvant
Qui ronge lentement
Mais réanime tout autant
Caresse doucement
Écrase violemment
Les sourires de maman
Les soupirs des amants
Mais peignent aveuglement
La beauté du changement
Les étoiles en chantant
Créant inlassablement
Des soupirs éreintants
Des faux pas saccageant
Le désordre de l'enfant
Des blocages récurrents
Mais des sourires renaissant
Des fous rires fracassants
Mais des je t'aime larmoyants
Jeux de haine trop souvent
A quoi bon finalement
Se sortir des tourments ?
