Chapitre 4 : Ezio

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Assis sur le canapé avec mes amis, je repense à Ava. Où est-elle en ce moment ? Je détourne le regard pour essayer de l'apercevoir. Apres quelques minutes, j'allais abandonner et me reconcentrer sur la discussion du groupe, quand je la vois descendre, accompagnée d'un gars.

C'est qui lui ?

Je les vois se diriger vers le bar pour prendre à boire. Ils rigolent. Elle rigole.

Le châtain qui l'accompagne lui commande un verre qu'elle accepta et bu cul sec. Elle vacilla légèrement mais le garçon lui pris la main et l'emmena à l'étage.

Je ne suis pas serein. Le regard du mec n'etait pas innocent. Je décide donc de les suivre doucement. Cependant, la maison est tellement remplie qu'on ne peut même pas voir où l'on marche.

J'arrive finalement en haut de escaliers et plusieurs choix s'offrent à moi. Je n'ai pas à réfléchir longtemps lorsque j'entends de faibles protestations venant d'une chambre située à ma gauche, suivis d'une gifle.

Je n'hésite pas, essaye d'ouvrir la porte de la pièce d'où proviennent les bruits mais elle est fermée à clé. Ni une, ni deux, je donne de grands coups dedans, dans l'espoir de la faire céder. Après de longues minutes à taper sur la porte, quelqu'un a l'intérieur de la pièce, sûrement l'autre stronzo, se met à marcher en râlant.

La porte s'ouvre enfin et mes dires étaient belle et bien justes. Arthur se tient devant moi, énervé, et derrière  sur le lit, Ava. Inconsciente.

Personne ne mérite de vivre ça une fois dans sa vie. Même pas elle. Ça va la détruire.

Je n'attend pas une seconde, sors mon flingue de la poche arrière, et le pointe entre les deux yeux de ce connard.

Oui, j'ai toujours un gun sur moi. C'est plus prudent sachant que mon oncle a de nombreux gangs ennemis qui pourraient s'en prendre à son entourage sans problème.

- Oses toucher encore une fois un seul de ses cheveux et je tire. Capito ? Et c'est pareil pour les autres filles. Crachai-je avec dégoût.

Arthur devint si pâle qu'on pourrait croire qu'il a vu la mort, hoche la tête frénétiquement et tente de partir. Je lui assène tout de même un coup de poing dans le nez. Il le mérite amplement.

Je m'empresse d'aller récupérer Ava, envoie un message à Alex pour le prévenir que je pars et lui explique très rapidement la situation.

Mon meilleur ami à beau être très enfantin, immature et humoriste, dans les moments importants, il fait preuve d'un sérieux qui me laisse sans voix. Ce n'est pas le même.

En arrivant près de la voiture dans laquelle Alexandre est arrivé, je croise son regard inquiet. Visiblement, il s'est déjà beaucoup attaché à cette sorcière

•••

Dimanche 1 septembre, 16h32

Encore accroché à la barre, je fais ma dernière traction. Je me rend à la salle tous les jours, ça me permet de me défouler. Et en ce moment, j'en ai vraiment besoin. Tout m'emmerde, la sorcière qui s'est incrustée dans notre groupe d'amis, mon oncle, les meufs qui pensent avoir une place dans mon cœur juste parce que je les ai baisées, les cours qui reprennent...

Mes muscles me font souffrir le martyr. Je sors mon téléphone pour regarder l'heure, et remarque que je suis resté plus de quatre heures à la salle. Pas étonnant. J'ai vu les gens aller et venir. Cette salle de sport est plutôt grande et abrite la boxe, la musculation, le cardio et le yoga.

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