Ce n'est pas la culpabilité qui me ronge mais le sel déposé sur mes jouesTu écris bien, Ô combienBien mieux que moi, tout paraît complexeEt bien ficelé quand tu le formulesUn chiffonUn torchonUn ramassis de dépression que je n'étais pas prête à découvrir Tu ne fais pas que subirles faits tournent et se retournent dans l'insondable noirceur de ton regard camoufléEt je n'en avais pas la moindre idée.Je me sens si loin de toiLà dans ce lit mou qui nous fait tous deux mal
contre ton torse chaud
Mon oreiller humide, mais le mur du sommeil me prive encore de ta chérie présence
Ouvriras-tu les yeux ?
Feras-tu face à la tempête qui grondeDans mon torse saccadé ?Mon diaphragme endiablé, le souffle bruyant,
J'attends en silence, je déverse le fleuveJ'attends le réconfort et j'attends qu'il pleuveJ'attends ton aile protectrice, j'attends ce petit soupirQui me fait sentir minusculeJ'attends que tu prennes mes émotions et mon corps en maiJe ne sais tarir la fuiteJe ne vais que tituber sous le poids de ce vase à débordement toi tu les accueilles si bien, tu les englobes de tes grandes mains dont je manque tant
ESTÁS LEYENDO
des feuilles mortes
Poesíaj'appelle ça de la prose, d'aucuns appellent ça une putain de phrase