𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐈

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"Il faut d'abord arriver dans les profondeurs les plus sombres, pour devenir l'étoile qui brille le plus."





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𝐉𝐀𝐃𝐄 𝐉𝐎𝐇𝐒𝐎𝐍
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Tout mon corps me fait mal. Ma tête tambourine comme si une fanfare se produisait en spectacle dans mon crâne. Malgré la douleur que je ressens, mon corps repose sur une surface assez confortable et douce. J'ai besoin de cligner des yeux plusieurs fois avant que ma vision s'habitue à la lumière.

Mes yeux découvrent une grande chambre très simple qui me paraît étrangement familière. J'analyse chaque coin de la pièce. Du tapis en poil blanc jusqu'au lustre d'or. Aucune facette de l'endroit m'échappe. Jusqu'à ce que je trouve un appareil installé au plafond. Il me faut très peu de temps pour comprendre qu'il s'agit d'une caméra.

À la vue de cet objet, tout me revient. La pulsation de mon cœur commence à s'accélérer et ma respiration à se saccadée. Une avalanche de questions s'enchaînent dans ma tête. Impossible pour moi de savoir ce qu'il s'est passé. J'essaye de me redresser mais en vient. Mon corps est beaucoup trop faible pour suivre mes ordres. Je n'ai absolument plus aucune notion du temps. Je suis désorientée. Mes yeux se referment comme par automatisme mais je n'arrive pas à trouver les bras de Morphée. Mon esprit est beaucoup trop tourmenté.

Malgré mes pupilles closes, j'entends la poignée doré de la grande porte obsidienne s'enclencher. Puis le grincement de la porte m'indique qu'elle souffre. Des bruits de pas ainsi que des roulettes s'avancent vers moi. Je sens des objets en mouvement. Mon instinct me donne la force de réouvrir les yeux. Une dame blonde qui a sûrement la quarantaine se dresse devant moi. Elle porte un pantalon ample noir et un t-shirt de la même couleur. Elle tient dans la main une seringue contenant un liquide translucide qu'elle approche de mon bras.

Par réflexe je commence à me débattre, mais, l'étrangère appui sa force contre mon corps pour m'empêcher tout mouvement. Elle s'empresse de m'injecter le produit et l'aiguille qui me pénètre me fait tirer une grimace.

-Ce n'est que des anti-douleurs. S'exclame la femme d'une voix monotone.

Malgré l'élan de courage que j'ai eu mes membres décline toujours n'importe quel ordre. La blonde me jette une longue robe noire sur le rebord du livre et quitte la pièce.

Des larmes perles mon œil et je ressens un pincement au cœur. Je repense à Léo et à tout le mal qu'il m'a fait. Alex a raison je n'étais pas amoureuse de lui. Celui que je pensais être mon première amour était en réalité celui qui me donnait l'attention malsaine que j'aimais. Me sentir pour une fois aimée. Même si il n'aimait que mon cœur. La plupart du temps, dans des situations semblables. Je vais mettre un voile sur la vérité. Alors que pourtant je connais la vérité.

Pendant une année j'aurais vécu l'enfer avec lui. Je me suis détruite pour une personne qui n'en valait absolument pas la peine. Je ne sais pas comment j'ai pu être aussi conne. Je culpabilise tellement putain. Le pire dans cette histoire c'est qu'il est blond aux yeux clairs. Alors que pourtant je préfère les garçons aux cheveux aussi sombres que leurs yeux.

Une deuxième personne fait son entrée par le cadre de la porte. Une femme qui ressemble trait portrait à celle d'avant. La seule différence c'est que ses mèches brunes sont attachées en chignon plaqué.

Love me if you canWhere stories live. Discover now