Les Liens Du Destin (TERMINÉ)

La vengeance a un goût amère !

Les malfrats acquiescent après avoir reçu le signal de Fatim, leur détermination se lisant dans leurs yeux. Soudain, un mouvement furtif se fit dans l'obscurité alors qu'ils se rapprochent de la demeure des Diallo.
Avec une précision calculée, ils s'infiltrent dans la maison, évitant les caméras de sécurité et neutralisant les gardes. Dans la chambre de Hadja Souadou, le silence régne alors qu'elle est sans compagnie, son époux, étant dans un voyage d'affaires et son fils, aucune nouvelle de lui. Elle se prépare à plonger dans les bras de Morphée lorsque soudain, une ombre surgit de nul part, sa silhouette menaçante se dressant au-dessus d'elle. Avant même qu'elle ne puisse émettre un cri, un tissu blanc recouvre son visage, l'empêchant de se défendre. Elle tente désespérément de se débattre, mais ses assaillants sont trop nombreux, trop puissants. En quelques instants, elle est inconsciente, ligotée et bâillonnée.
La tension est palpable alors que les hommes font sortir Hadja Souadou de la maison, veillant à ce que personne ne les remarque. Ils la font monter à bord d'un véhicule discret et démarent en direction vers l'endroit où Fatim attendait.

Fatim Barry

Après avoir capturé la mère, il était temps de s'attaquer au fils. Hadja Souadou ne montrait d'affection que pour son unique enfant, alors pour toucher son cœur, il fallait toucher Ahmed. Souvenez-vous de ce message anonyme que la vieille Kady a reçu ? Eh bien, il était bien plus qu'un simple avertissement. Grâce à cela, j'ai pu pirater son compte et prendre le contrôle de sa messagerie. Quand on vous dit de protéger vos données, ce n'est pas une plaisanterie.
Désormais, je vais envoyer un message au nom de Kady à Ahmed.

"Ahmed, je t'attends dehors. J'ai quelque chose d'important à te dire."

Et voilà, le piège est en place !

Ahmed Diallo

Kady m'a demandé de la rejoindre dehors à cette heure tardive. Je suis partagé entre l'excitation et l'inquiétude, mais je suis prêt à tout pour la reconquérir. Pourtant, une voix au fond de moi me met en garde, me murmurant de ne pas sortir. Je chasse rapidement ces pensées obscures et me hâte vers la sortie. Une fois dehors, je scrute les ténèbres à la recherche de Kady, lorsque soudain, des hommes cagoulés surgissent d'un fourgon et m'entraînent de force avec eux. Un coup violent s'abat sur ma tête, et tout devient noir.

Fatim Barry

J'attends avec impatience l'arrivée de cette vieille cruche. J'ai tout planifié méticuleusement, de l'enlèvement à l'endroit où je la ferais regretter ses actes.
Lorsque la voiture arrive, j'avance avec un sourire triomphant. Mes hommes descendent Hadja Souadou en premier, toujours inconsciente du véhicule, puis c'est au tour d'Ahmed, également dans les vapes. Je les place chacun dans une pièce différente. 
Ensuite, grâce à un antidote je les réveille et me dirige vers la vielle.

Moi : Enfin, nous voilà réunies, ma très chère Néné !
Il est temps que tu payes pour tes fautes.

Mais en guise de réponse, elle me regarde avec un mélange d'audace et de défi.

Elle : Tu ne peux rien me faire, Fatim. Tu sais moi je n'ai pas peur de la mort. Donc fais ce que tu veux, mais je ne te donnerais jamais le plaisir de me voir soumise à toi, accablée, suppliant pour ma liberté.

Avec un sourire assurant, sachant la bombe je vais lui lancer :
-Oh, mais je detiens à ma possession plus que tu ne le crois. Et je suis prête à tout pour te voir souffrir. De la manière dont tu m'as détruite, c'est de cette manière que je tuerai ton fils et cela sans que tu ne puisses rien y faire.
Et voilà j'ai tapé là où ca fait mal car elle reste silencieuse, même son regard trahit son inquiétude.

Moi : Mais avant cela j'ai une dette à rembourser à quelqu'un à qui on a fait énormément de tord.

Je me tourne vers mes hommes.

Moi : Amenez-la dans la salle où est Ahmed. Nous avons beaucoup de travail à faire.

Je les suis de près, déterminée à l'humilier de la pire façon possible , et cela quel qu'en soit le prix. Je ne veux pas la tuer, non ce serait trop facile. Elle doit vivre sous le poids de la honte et de la culpabilité jusqu'au restant de ses jours, au point qu'elle ne trouve de solution que le suicide : c'est ça on appelle une vengeance !

Moi : Frappez le !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Mes hommes donnent des coups un peu partout sur Ahmed, qui avec sa peau clair, tourne au rouge.

Hadja Souadou : Je t'en prie Fatim, laisse le, je ferai tout ce que tu voudras mais ne fait pas du mal à mon fils. Je t'en supplie !
Je n'ai que lui, dit elle, débordant de larmes.

Je dois dire que c'est la première fois je la vois pleurer et cela me fait ni chaud ni froid .
Mes hommes rajoutent un dernier coup.

Ahmed : Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!

Hadja Souadou : Non, mon fils !!

Moi : Fermer là !
Ma vieille je veux que tu prennes ce putin de téléphone, et que tu avoues tout ce que tu as fait sinon j'augmente la dose sur Ahmed.

Elle : Mais je n'ai rien fait, tout est de ta faute, je regrette tellement que tu sois de mon sang !

Moi : OK, je crois que tu n'as pas bien compris l'enjeu ! Messieurs...

Elle : Non, c'est bon je ferrai cette vidéo. Tu veux que je dise quoi.

Moi : Toute la vérité, comment tu as gâché le mariage de cette pauvre jeune fille et comment tu as fait de moi un monstre, en me trompant et me mentant sur ma meilleure amie. Dis leur ce que tu m'as fait faire, tu m'as dit que Kady me critique dans mon dos, qu'elle fait semblant de m'aimer et que le père de Ahmed voulait que ce soit moi sa femme, mais qu'elle est allée lui raconter que j'étais une pute, que je ne savais pas maintenir un foyer. Je veux que tu leur dises à quel point tu es une sorcière, qui maraboute tout le monde, y compris son mari.

Elle : D'accord je vais le faire mais promet moi que tu ne feras rien à Ahmed.

Moi : Fais d'abord la vidéo, et si tu es assez convaincante, je verrai.

Je lui donne le téléphone et lance un live publique sur Facebook.

Elle : Je me nomme Hadja Souadou Barry et j'ai gâché la vie de mon fils, tout cela à cause de l'ethnocentrisme. Tout a commencé quand mon mari a émis l'envie de marier la fille de notre voisin à notre unique fils, Ahmed Diallo. C'etait des malinkés mais le problème en soit est plus profond que cela.
En fait le père de la jeune fille, Kady Condé, est mon premier amour et je dirai le seul véritable homme que j'ai aimé !

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