Huile bouillante

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A présent je vais devoir ramasser toute ces conneries avant que Pedro-Rilves ne voit ce carnage et jette Émeraude par la fenêtre. Sans perdre une seconde de plus je remets en ordre le salon. Je commence tous d'abord par enlever le plus gros, une fois terminer je m'attaque aux plus petit, je relève tous les meubles.
Je pars chercher un seau d'eau et une serpillière à l'étage.

En montant les marches des escaliers j'entends du bruit provenant de là haut, donc soit Pedro-Rilves est déjà arrivé soit on va de nouveau essayer de me kidnapper.
Honnêtement la première supposition me va très bien, même si derrière mon Husky risque de ce faire expulser de cette maison.

Je continue à monter les marches et des voix graves attire mon attention, alors le plus discrètement possible et je pars écouter le dialogue.
Je tends alors l'oreille.

— Aller vieux, lève toi tu ne peux pas rester éternellement sur ce lit.

— C'est bien ce que je compte faire. Je reconnue de suite cette voix, la voix de Pedro. Toi et moi on a vue et entendu la même chose, que veux tu de plus ?
Je ne suis pas capable d'affronter cet homme.

— Gros il faut que tu te relève, que ce soit ton sang ou non, il compte faire du mal à ta Neïla et toi tu baisse les bras comme sa ?! C'est donc sa ton dernier mot ?

— Ouais. Puis de toute façon mon père et cet enfoiré de Bryan ont raison, je me donne un mal de chien à protéger et à veiller sur cette petite salope alors qu'elle en a strictement rien à foutre de moi. Même un baiser elle refuse de m'en donner, elle m'évite comme la peste. Je regrette amèrement le jour où nos chemins ce sont croisés. Sharonna avait raison dès le départ. Je cours après une femme qui ne s'intéresse même pas à moi, putain je suis comme l'a dit mon père un abruti sur pattes.

Mon cœur me fit mal, suite à ces paroles qui vint serrer mon cœur faible.
Ma gorge ce noua instantanément, mes yeux ce remplirent peu à peu d'eau et l'instant qui suit des larmes ce mis à ruisseler le long de mes joues, je les essuie avant d'aller chercher le seau.

Une fois en bas je termine de tous nettoyer, puis avec le Husky je sors à l'extérieur, et je me remets en question tous au long de la promenade, peut être suis je un peu trop renfermée sur moi ? Faudrait que j'ouvre un peu plus mon cœur au gens ? Mais les nombreuses fois où je l'ai fais j'ai été très déçu...

Mais tenter une nouvelle fois serait peut être la bonne solution ?

Non.

Le risque de nouveau tomber dans la dépression est élevé.

Mon cœur et mon cerveau n'étaient pas d'accord, c'était une bataille acharnée entre ces deux organes et pour dire vrai mon âme n'était même pas en capacité de les départager.

Là culpabilité vint faire son apparition à l'intérieur de moi, faisant naviguer des centaines d'informations dans mon cerveau, peu à peu je me perdais dans mes pensées jusqu'à que je marche sur une crotte de chien.

— Et Merde ! Criais je dégoûter. Les gens sont si con ?! Tellement con qui laisse la bouse de leur satané chien sur les trottoirs purée !!

Lorsque je vis Emraude faire une crotte un peu plus loin, je compris que je venais clairement de marcher sur son crottin à lui et par conséquent je me suis auto-insulté. Voilà les conséquences de trop penser.

La tombé de la nuit étant proche je me remets en chemin, une fois à destination je ferme la porte derrière moi je pose les clefs sur la table basse et je vais chercher des boissons fraîches dans le réfrigérateur. Une fois les canettes entre les main je vais à l'étage pour passer un peu de temps avec l'autre idiot qui m'a traité de salope.

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