Prefects

Chapitre 49

《 Pansy, s'il te plaît, écoute-moi. Implora Blaise en entrant dans la salle commune.

— Je te faisais confiance. Pleurnicha-t-elle. 》

La brune se stoppa quand elle me vit. Elle fit demi-tour et sortit de la pièce d'un pas pressé sous le regard triste de mon ami.

《 Qu'est-ce qu'il se passe ? Demandais-je en m'approchant de lui. 》

Nous n'étions que tous les deux ainsi que Jade avec qui je jouais quelques minutes plus tôt à la bataille explosive.

《 Elle nous a vu rire ensemble ce midi. Expliqua-t-il. Elle est persuadée que tu m'intéresses plus qu'elle.

— C'est absurde. Intervint Jade. Imagine si je faisais pareil avec toutes les filles qui gravitent autour de Liam. 》

Blaise haussa les épaules. Je tentais de lui lancer un regard réconfortant tandis qu'il se dirigeait vers son dortoir. Au dernier moment, il se retourna.

《 Pas un mot aux autres, j'ai une réputation à préserver. Rit-il faussement.

— Oui mon capitaine. Dis-je en plaçant ma main à côté de ma tempe en salut militaire. 》

Il tourna les talons et s'engouffra dans le couloir qui menait au dortoir des garçons. Je fis de même et revins rapidement vêtue de ma cape pour sortir.

《 Tu vas où ? Me demanda Jade, interloquée.

— À ton avis.

— Tu ne vas tout de même pas aller voir ce scroutt ?

— Blaise m'a demandé de faire un effort avec elle ainsi que l'inverse. Rajoute à ça que si elle est mal, il est mal donc je vais régler le problème comme ça tout le monde sera content.

— Mais tu oublies...

— Non, je ne t'ai pas oubliée. J'ai mis mes conditions quand Blaise m'en a parlé, si elle ne te respecte pas, je ne la respecterais pas non plus. 》

Jade se laissa tomber dans le fond du fauteuil et je pris la direction de la sortie de la salle commune.

Je pris la direction du parc et tentais de trouver la brune. Elle n'aimait pas paraître faible, j'allais donc avoir du mal à la trouver.

Je réussis tout de même à trouver sa cachette et me rapprochais doucement d'elle.

《 Si tu es venue pour enfoncer le couteau dans la plaie, tu peux repartir. Cracha-t-elle sans même tourner la tête. 》

Je m'assis à ses côtés.

《 Au contraire. Répondis-je avec douceur. Il serait peut-être temps qu'on ait une discussion toutes les deux.

— À quel propos ?

— Blaise et moi.

— C'est bien ce que je dis, tu peux faire demi-tour.

— Nous sommes justes amis. De très bons amis certes, mais des amis. Tu n'as rien à craindre de moi. Blaise est fou de toi, ça se voit à des kilomètres à la ronde. Quand il te regarde, il ne voit plus que toi. Il devient maladroit quand tu es dans la même pièce que lui, il fixe le vide en souriant niaisement pendant des heures après que tu l'ais embrassé.

— Tu crois ? Renifla-t-elle.

— Je ne crois pas, j'en suis sûre. C'est mon meilleur ami, il ne me cache rien. Nous sommes proches, c'est vrai, mais je ne suis pas une menace pour toi, bien au contraire. 》