Chapitre 6'

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-Où sont rangés les équipements de combat?

-Pardon?


Le supérieur, très étonné par ma question, fit mine de ne pas comprendre ce que je disais comme si je n'étais déjà pas assez énervée comme ça.


-Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce que je vous demande. Il me faut un gilet pare-balles et un casque.

-Mais c'est de la folie!


Le supérieur, visiblement réticent à ce que je sorte voir ce qui se passe dehors, essaye d'abord de m'en dissuader mais se fut de courte durée car la femme qui l'assistait encore il y a quelques minutes revient avec mon équipement sur le bras et avec un peu d'aide, je suis prête à partir en moins de 5 minutes. Mes gardes du corps et moi avançons alors vers le hall d'entrée maintenant désert pour rejoindre la porte principale. Jeffrey passe devant pour aller vérifier qu'il n'y a pas de danger derrière la porte mais quand il se retourne vers nous, il nous fait signe de venir voir ce qui se passe. Lorsque je passe la tête par l'entrebâillement de la porte, le spectacle que je découvre dehors ne ressemble en rien à ce que je pensais. Une vingtaine de personnes habillées avec des bouts de tissus raccommodés se tiennent devant un engin en piteux état. Il n'y a aucun enfant et très peu d'hommes à ma grande surprise. Mais ce n'est pas ça, c'est le fait qu'ils ne soient pas armés. Je reste fixe quelques secondes à les observer de derrière la porte jusqu'à ce que l'un d'eux qui porte un brassard rouge délavé m'adresse la parole.


-Ne vous inquiétez pas! Nous ne vous voulons aucun mal!


Sur ces paroles, tous les étrangers lèvent leurs mains en signe de paix. 

Après avoir jeté un coup d'oeil à mes gardes du corps qui étaient d'accord sur le fait que nous devions aller leur parler, je m'avance sur la grand-place, sous le regard des vingt personnes alignées devant moi. Je suis tellement angoissée que je ne parviens pas à décoller mon doigt de la gâchette de mon arme. Mais tout se passe bien et je m'arrête à deux mètres de l'homme au brassard sans que personne n'ait bougé d'un poil.


-Vous pouvez relâcher votre arme madame la Présidente, nous sommes là pour parler.


Je relâche la pression de mes doigts sur l'arme et commence à poser les questions qui me trottent dans la têtes depuis tantôt.


-Comment me connaissez-vous?

-Nous avons réussi à nous brancher à vos chaîne de télévision depuis un certain nombre d'années.

-Et d'où venez-vous? Il n'y a que de l'eau autour de Panem.


Lorsqu'il m'entend dire ça, son visage s'éclaire d'un sourire narquois.


-Madame la Présidente, ce n'est pas parce qu'on ne la voit pas que cette chose n'existe pas. Nous venons de l'autre côté de l'océan. Là où il ne reste presque plus rien mis à part notre colonie depuis que vos ancêtres ont tenté de nous détruire.


-Nos ancêtres? Nous n'avons aucunes informations concernant une civilisation avant Panem. Comment pourriez-vous en savoir autant alors que vous vivez de l'autre côté de l'océan?

-Nous en savons plus car après que les ancêtres dirigeants aient essayé de nous tuer, le peuple qui vivait sur vos terres s'est rebellé et il a gagné. Mais pour ne pas que cette éradication se reproduise ,ils ont détruit tout ce que leurs anciens dirigeants avaient construit ainsi que leurs documents et comme personne ne parlait de ce qui c'était passé aux nouvelles générations, ils ont fini par oublier qu'il y avait un autre continent.

Enfin un autre chapitre! Je suis vraiment désolée pour cette longue attente et ce chapitre un peu court mais comme je suis en vacances, je suis très occupée et je n'ai pas vraiment le temps d'écrire.  






L'après Hunger GamesWhere stories live. Discover now