Chapitre 8'

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-Très bien Willow. Alors qu'avais-tu prévu au programme avant notre arrivée.

-Je devais faire mon premier discours que tu as gentilement arrêté.

-Toutes mes excuses, mais grâce à moi tu auras l'honneur de pouvoir en refaire un.


Je le regarde avec un air ahuri, que va-t-il encore me sortir comme débilité.


-Ne me regarde pas comme ça, tu vas bien devoir annoncer à ton peuple qu'il a été rejoint par 20 personnes venues de nulle part!

-Oui mais pas tout de suite, d'abord, il faut que je trouve le moyen de ramener le reste de votre peuple ici, on ne peut pas les laisser là-bas.


D'un coup, son visage s'assombrit et son sourire ravageur laisse place à la mine la plus déconfite que je n'ai jamais vue. Ces yeux bleu gris qui pétillaient d'excitation il y a deux secondes encore viennent de perdre tout leur éclat. C'est là que je remarque qu'il a des grosse cernes et que son visage est recouvert d'une mince couche de poussière et de saleté. Ces cheveux qui me semblait bruns sont en fait blonds mais eux aussi mal lavés. Je n'avais pas vraiment prêté attention à l'allure de ces étrangers lors de leur arrivée mouvementée mais maintenant que j'ai l'occasion d'observer Jules de plus près, je me rends compte que la vie là-bas doit être encore plus difficile que ce que je ne le pensais. Après ces quelques minutes de silence prolongé, je me décide enfin à lui poser la question tant redoutée.


-Que ce passe-t-il là-bas pour que tu en sois si triste?

-Je ne pense pas que ce soit une bonne idée que des gens de ton peuple voient nos conditions de vie.

-Rien ne sera médiatisé, et puis nous vous avons laissé tomber... la moindre des choses est quand même de vous aider à vous relever.

-Ecoute, je ne t'ai pas tout dit sur notre vie là-bas.

Il soupire un grand coup avant de relever les yeux pour me regarder en face.

-Après quelques années seulement, il n'y a plus eu de médicament donc depuis plusieurs dizaines d'années, on ne peut plus soigner la plupart des maladies et comme certaines sont contagieuses, on ne peut pas les arrêter et... tout le monde fini par être atteint. Je t'ai menti tout à l'heure, nous avions reconstruit l'appareil depuis plusieurs mois déjà, mais nous ne voulions pas partir à cause d'une maladie extrêmement contagieuse qui frappait le camp. Nous avons essayer d'améliorer la situation mais le virus ne cessait de se propager tout en devenant de plus en plus dangereux. Puis, 5 jours avant notre départ, l'état des premiers malades c'est détérioré et le lendemain, 10 d'entre eux étaient morts. C'est à ce moment là que nous avons décidé de partir. J'ai réuni les personnes qui ne semblaient pas atteintes et nous avons décollé quelques jours plus tard. Mais jusqu'à notre départ, il y a eu de plus en plus de morts et la situation continuait à se dégrader sans que je ne puisse rien faire. Les hommes, les femmes et surtout les enfants... ils étaient tous contaminés. Alors, j'ai du me résoudre à les abandonner, alors que je devais les protéger. 

Et encore un autre chapitre de fini! Désolée pour cette absence, mais je reviens d'une semaine de vacances donc je me suis empressée de terminer ce chapitre que j'avais déjà entamé avant mon départ. Il est n'est pas très long mais contient beaucoup de nouvelles infos! Si vous avez aimé, n'hésitez pas à voter ;)


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