Sweet Temptation

04

Une sensation de chaleur et de confort retient prisonnier mon corps. J'ouvre péniblement mes yeux et découvre que je suis allongé dans un autre lit que celui du prince où la veille, nous nous étions unis. Ma forte respiration me fait dire que je ne me suis toujours pas remis de ce douloureux épisode. Je me mets sur le dos, fixe le plafond et ressens en moi un vide, comme si quelque chose manquer à ma vie. Si ce n'est ma vie elle-même...

Je me lève, trouve une paire de chausson et me dirige sans prêter attention à ce qui se trouve autour de moi dans la pièce voisine, voyant en face cette personne qui m'a tant manquer. Je suis tel un automate qui marche ou bien un animal, à la recherche de son propriétaire. Je m'arrête au du lit où, emmitoufler dans les couvertures faite de fourrure caramel se trouve ce que je cherche depuis mon réveil : mon maître. Je sens mon cœur battre à un rythme effréné, ressentant le besoin de venir me coller à lui, me sentir rassurer, cajoler dans ses bras si fermes, froides et douces.

Je m'allonge à mon tour dans ce lit, vient calé mon torse contre le dos de cette personne et y glisse l'un de mes bras sur sa hanche droite rejoignant mon bras gauche positionné sur à sa gauche. J'y suis bien. J'ai trouvé ma place. Mon vide s'est comblé et je reprend peu à peu une respiration saine, normale. Je me rendors alors immédiatement.

Quelques temps plus tard, je sens un corps bougé. J'ouvre mes yeux et croise ceux du prince qui caresse mes cheveux de haut en bas, me souriant.

- Je suis content que ça est marché.

Je cligne des yeux, ne comprenant pas ce qu'il veux dire. Précipitamment, il se relève et place mon dos contre son torse me serrant contre lui. Son toucher m'a manquer tout comme son odeur, sa façon de me parler. Sa tête contre mon épaule gauche, d'une voix apaisée, il me dit alors que son imprégnation a fonctionné et que tout mon être lui appartenait. Perdu dans mes esprits, il en profita pour alors enlever enfin le collier depuis que j'ai été présenté à la cour ainsi qu'au Roi et la Reine. Il décide de lécher le long de mon cou avant d'y mordre ma peau sentant ses crocs dans ma chaire. Je pousse un soupir de surprise et penche ma tête sur côté pour qu'il puisse d'avantage me prendre de mon énergie. Une fois rassasié, il lèche ma plaie ainsi que ses lèvres et me porte dans ses bras comme une princesse, marchant le long de sa chambre.

- Allons prendre un bain. Nous ont avons besoins après la soirée quenous avons eu, d'accord ?

- Hum...

Entré dans une immense salle de bain faite de carrelage blanc étincelant de lumière et de bleu similaire au ciel qui me manque tant. Le vampire m'installe sur une chaise et commence lui-même à faire couler l'eau brûlante dans cet immense baignoire en porcelaine de couleur crème.

- Vient-là que je te déshabille.

Je me lève et m'approche de mon maître qui me dévêtît de la longue chemise de nuit en soie opaque qui une fois au sol, m'admire et glisse sa main le long de mon bras droit. Dos à la baignoire, proche de déborder, je m'approche de celle-ci, arrête l'eau. Le prince me porte de nouveau et me fait pénétrer dans l'eau chaude me surprend. Ma peau devient alors soudainement rouge.

- Ton sang réagit vite au contact de la chaleur, c'est amusant.

Le prince embrasse mon front et se retourne allant chercher de quoi me savonner. Le regardant, je le vois se mettre à nu lui aussi et entre dans l'eau, à mes côtés, placé derrière moi. Mes bras cache mes parties intimes et le vampire rigole et commence à laver mon dos d'un savon dont l'odeur m'ai inconnu.  

- Qu'est-ce cette odeur maître ?

- De la vanille. Cela vient d'un pays de l'occident. C'est un produit rare et cher que nul esclave n'a le privilège d'utiliser. Excepté toi et l'esclave de mon frère. Votre peau a besoin de soins particuliers. Tu aimes l'odeur ?