Chapitre 3- Contre-coup

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Ce mois-ci, elle connue une nette amélioration lorsqu'elle se joignit à nous, Jacob de par sa positivité et joie naturelle était l'ami idéal pour une jeune fille au cœur meurtri.

D'autant plus, qu'elle était saisit d'hallucination vivace d'Edward lorsqu'elle faisait quelque chose de risqué, j'étais si heureuse de la voir revivre que je passais outre le danger de la moto, quand bien même je n'aimais pas ça. Pendant ces leçons, j'allais en général embêter Embry ou Quil.

Puis Embry cessa de me voir, il changea aussi bien physiquement que mentalement, il devint grand, plus renfermé et plus beau qu'avant. Cela me fit de la peine et plus encore à Jacob qui avait une peur bleue de Sam et sa bande, intitulé les Protecteurs. Qui protégeaient-ils ? Mystère !

Outre tout ce bazars, mon histoire d'amour allait à merveille, je passais tellement de temps avec Jacob, même si nous faisions en sorte de ne rien faire de spécial sous les yeux de Bella, que notre amour s'épanouissait telle une sublime fleur.

Ce soir, nous sortions en groupe au ciné, j'attendais Jacob avec Bella, certains de nos amis, tombés malades ne venaient pas finalement.

Mike arriva et nous partîmes au ciné dans la voiture, fin prête de mon amoureux, assise à l'arrière avec Mike pour que Bella puisse profiter de la bienfaisante présence de Jake, je discutais vivement.

Arrivés au ciné, nous optâmes pour un film d'horreur, je m'asseyais à droite de Jake et Bella à sa gauche, Jacob prit ma main et entrelaça nos doigts. Le film commença. Mais au bout d'une demi-heure, Mike disparut, Bella le suivit et comme le film était minable, Jake et moi-même suivîmes le mouvement. Jacob disparut dans les toilettes des garçons et revint en nous informant que Mike était malade. Nous dûmes donc rentrés, le chemin du retour fut plus silencieux, je me calais aussi loin que possible de Mike, je ne tenais pas à tomber malade.

En arrivant devant la maison, Bella prit la camionnette de Mike et nous suivîmes, au début, je gardais le silence puis je me tournais vers Jacob et remarquais le filet de sueur mince sur son front.

-Tout va bien ? m'inquiétais-je.

-Je ne me sens pas très bien, reconnut-il.

Je tendis la main et touchais son front, je fus frappée par sa chaleur.

-Tu es brûlant de fièvre.

Bella nous rejoignit dans la voiture.

-Tu veux que je te raccompagne ? demandais-je.

-Non, ça va aller, assura-t-il.

-Qu'est-ce-qui se passe ? s'enquit Bella.

-Jacob est fiévreux.

-Oh, tu es tombé malade toi aussi.

-Je ne sais pas, je ne me sens...pas terrible.

-Rhéa devrait te ramener chez toi, ajouta-t-elle.

-Non, ça va aller, je vous assure.

Il se gara devant la maison, Bella le salua et lui souhaita d'aller mieux puis sortit, je restais et le regardais.

-Appelle-moi dès que tu es rentré, ça me rassurait, dis-je.

-Pas de soucis.

-Soigne-toi bien, Jake, je t'aime.

-Je t'aime aussi.

Je descendis et allais sur le perron, je le regardais partir puis m'installais dans le salon.

Nous racontâmes à papa notre soirée pas si amusante que ça puis attendîmes l'appel de Jake qui ne vint pas, Bella décida de téléphoner et nous fûmes enfin rassurées. Il était bien arrivé. Puis je fus très inquiète car il s'était sentit tellement mal qu'il avait oublié de téléphoner. Il promit de rappeler quand ça irait mieux, en attendant il ne voulait pas qu'on vienne au risque de tomber malade aussi.

Les jours défilèrent et mon Jacob me manquait terriblement, Bella et moi essayions d'appeler sans réponse. Billy devait être au chevet de son fils.

Je n'étais pas paniquée, peut-être un peu inquiète mais sans plus. Je n'aimais pas être loin de lui alors qu'il allait mal, j'aurais aimé être là pour lui.

Les jours passaient sans que nous eûmes la moindre nouvelle, j'appelais chaque jour, même plusieurs fois par jour mais n'obtenait jamais de réponse.

Cela faisait si bizarre et si mal de ne pas le voir, ceci me prouvant à quel point j'étais accro à mon Jacob, je vivais avec un grand manque dans le creux du cœur. J'aurais aimé le prendre dans mes bras, prendre soin de lui mais cela m'était impossible.

Papa nous fâcha même, me traitant de vieille mère poule et que Billy savait prendre soin de son fils et qu'il fallait que l'on soit patiente.

Loin de Jacob, Bella reprenait son teint cireux de malade, ce qui m'inquiéta prodigieusement.

Finalement, un jour alors que je dessinais, je reçu enfin un appel de Jake.

-Jacob, dis-je soulagée, ça va mieux ?

-Oui, ça va mieux.

Jacob ? Était-ce mon Jacob qui avait cette voix sexie en diable ? Puis où était passé ce ton chaleureux et plein de vie qui le caractérisait ?

-Tu es sûr ? Je te trouve...bizarre.

-Je vais bien, assena-t-il.

Je sursautais et clignais des paupières sans croire que c'était Jacob qui venait de me parler ainsi.

-D'accord, murmurais-je.

-Tu es seule ?

-Oui, je suis dans ma chambre. Je te vois quand ?

-Je dois te parler, Rhéa.

-De quoi ? De mon corps sexy ? plaisantais-je horrifiée par son ton.

-Non, Rhéa. Ecoute, on ne se reverra plus.

Je gardais un moment le silence puis réalisais qu'il me faisait sûrement une blague douteuse.

-Waouh ! Tu as presque faillis m'avoir ! Sincèrement évite ce genre de blague, ce n'est pas drôle.

-Ce n'est pas une blague, Rhéa, m'interrompit-il.

Je me tu, cherchant à comprendre.

-C'est terminé entre nous, ajouta-t-il, nous ne sommes pas faits pour être ensemble. J'en suis désolé mais c'est comme ça. Je ne t'aime plus.

Je déglutissais, incapable de comprendre, un son strident me traversait le crâne.

-C'est tout ce que tu avais à me dire ?

-Oui, au revoir, Rhéa. Prends soin de toi.

Il raccrocha. Je restais un moment à observer mon portable, je n'arrivais pas à comprendre, je n'intégrais pas ce qu'il m'avait dit. Je me levais de la chaise, faisant tomber mon portable sur le sol dans un bruit sourd, je montais les marches de l'escalier d'un pas mécanique.

Ma vue se brouilla brièvement, j'avais si chaud d'un coup.

-Rhéa ?

La voix de Bella me ramena à la réalité, elle me frappa d'un coup, s'abattit sur moi de tout son poids, je titubais alors que tout tournait autour de moi. Frappé par la force de ce qui s'était passé, la vérité s'imposa à moi alors que la pièce tanguait.

Jacob m'avait quitté...

Je perdis connaissance.

������D����V

Ne cesse jamais de rêverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant