Chapitre 12-Bêtise

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Quelques jours plus tard, j'étais dans la voiture de Tyler, j'avais du retard mais nous avions fait une bataille d'eau sur le parking du lycée. Il me déposa en bas de la rue et je remontais à pattes. Devant la maison m'attendait Bella, Jacob et Edward qui se tenaient devant un papa, furieux, qui gesticulait en tous sens, le visage cramoisis. Me demandant quelle bêtise j'avais encore inventée, j'avançais doucement, mon sac sur l'épaule.

-Et ta sœur...

-Qu'est-ce que j'ai encore fais ? lâchais-je.

-Et bien pour une fois, rien du tout ! s'écria le paternel.

-Voilà qui change les habitudes ! Qu'a fait Bella ?

-Elle est montée sur une fichue moto !

Je repérais la moto rouge, observais Jacob qui n'eut pas le courage d'affronter mon regard noir, je soupirais.

-En tout cas, tu es punie, Bella ! Privée de sortie jusqu'à la fin de tes jours, maintenant, tu rentres !

Bella, la mine affligée, salua Edward et disparut dans la maison derrière papa. Je me tournais vers Jacob.

-Tu étais vraiment obligé ?

-Il faut bien que quelqu'un la protège de ces mauvaises tendances.

Ces mauvaises tendances étant son amitié pour des vampires, je levais les yeux au ciel.

-Tu es vraiment un piètre ami, grogna Edward.

-Stop, intervins-je avant que Jacob ne réponde, inutile de vous disputez ! Vous me filez déjà la migraine.

J'ajoutais plus doucement :

-Si vous permettez, je vais voir ma pauvre sœur.

Je m'éloignais, regagnais l'escalier et montais en courant. Bella était assis sur son lit, visiblement en plein combat contre sa fureur. Décidant de ne rien dire, j'allais l'enlacer et nous gardâmes chacune le silence, en proie à nos propres pensées.

Lorsque je regagnais ma chambre, une musique sensuelle m'alerta, Jacob m'attendait, allongé sur mon lit.

-Tu te souviens, on avait dansé sur cette musique dans mon garage, lâcha-t-il.

-Oui, c'était un très bon moment, répondis-je en souriant, les souvenirs affluant dans ma tête.

Il se leva d'un bond, relança la musique et me tendit la main.

-Danse avec moi.

Je pris sa main et nous dansâmes lentement, suivant un petit cercle, je remuais des hanches ce qui provoqua son hilarité.

-Qu'est-ce que je vous aime, Mademoiselle Swan !

-Il en est de même pour moi, Monsieur Black, assurais-je.

-Si je pouvais, je t'épouserais sur le champ.

Je ne pus retenir le sourire heureux que provoquent ces mots en moi.

-Qu'attends-tu ? répliquais-je.

-Tu dirais oui ?

-Bien sûr !

La musique changea et le rythme lent et fou de Crazy in Love commença, un frisson me traversa, il se pencha et m'embrassa. D'abord lentement puis avec plus de fougue. J'adorais ces baisers, ils m'ouvraient à chaque fois les portes du Paradis. Je fourrageais ma main libre dans ses cheveux et me servais de l'autre pour le presser contre moi. Ses mains glissèrent sous mon haut et me caressèrent la peau. Mon désir s'étendit lentement en moi telle une fleur enflammée, ravageant tout sur son passage.

Très lentement, il m'entraîna jusqu'au lit et pour la première fois, me fit tendrement l'amour.

9)

Ne cesse jamais de rêverWhere stories live. Discover now