Chapitre 8

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Je vis apparaître devant moi deux des hommes les plus influents de l'empire. Orphé Rosygelle ainsi que le bras droit de l'empereur : le commandant Rock, qui venais de poser les yeux sur moi.

Le commandant Rock humma l'air et M. Rosygelle pris la parole :
"Hein, personne ? J'étais pourtant sûr d'avoir entendu des bruits ?"
Il faisait une drôle de tête comme si il ne m'avait pas vu... Je me relevais pour m'excuser et recevoir ma sentence la peur me nouais le ventre.
M. Rosygelle se tourna vers le commandant :
" Bon je me suis apparemment trompé, revenons à nos moutons que voulait tu me dire ?
- Finalement je t'en parlerais plus tard et j'espère que tu te portera bien d'ici la.
- Merci moi de même. Au revoir maintenant.
- J'allais ajouter que c'était un plaisir de te revoir, mais comme je ne le pense pas je ne le dirais pas. Au revoir mon petit Orphé..."

M. Rosygelle serrait les poings puis il retourna dans son bureau.
Le commandant Rock me dévisagea et repartit je l'entendais juste murmurer :
"...personne..."

Qu'est-ce qu'il venait de m'arriver ? Je ne comprenais pas, ils ne m'avaient pas vus ? Ils m'avaient volontairement ignorés ?
Mais je me rappelais que je devais commencer à travailler à sept heures. Je j'étais un coup d'œil à ma montre...mais là je me rendis compte que j'avais un gros problème : je ne voyais plus mon bras !
Je baisser les yeux, j'étais complètement invisible, mais qu'est-ce ça veut dire ?
Je touchais mon bras, je le sentais, mon t-shirt aussi. Je me frottais les yeux avec des mains inexistantes, j'eu beau rouvrir les yeux et recommencer l'opération plusieurs fois, rien n'y faisait.
C'est là que j'ai commencé à paniquer : j'ai arrêter de bouger complètement, ma respiration c'est coupée, je suis tombée sans même m'en rendre compte. J'ai fait une crise de panique, toutes mes pensées étaient embrouillées et il faut avouer que les événements des derniers jours n'arrangeait rien. J'ai commencé à haleter bruyamment.
"Calme toi !"
Hein ?! J'étais tellement étonné que cela m'a permis de me calmer, la voix, qui semblait douce et rassurante les dernières fois, était autoritaire et donnait envie d'obéir.
"Bien, maintenant assis toi en tailleur et ferme les yeux."
Trop choquée pour chercher à comprendre, j'obéis et m'asseyais par terre en fermant les yeux.
"Maintenant tu vas te concentrer sur ta respiration, oui comme ça. Pense à l'air qui se trouve autour de toi, pense à l'air qui se trouve dans toi."

J'obéissais captivée par cette voix, je ne me posais aucune question,j'avais confiance, avais-je tort ?
"Imagine que tout l'air qui est en toi sors de ton corps remercie le d'être venu te prêter secours..."
Et sur ces étranges paroles la voix se tue. Je ne comprenais pas, remercier l'air ? Je voulus me relever quand je m'aperçut d'une chose essentielle : je voyais mon bras !
Je sautais bien sûr de joie mais je ne pouvais m'empêcher de me demander si je n'avais pas rêvé... C'était étrange il fallait l'avouer, puis je me rappelais que cette fois c'est à moi que la voix s'adressait à moi directement, pourquoi ?
Je continuais de m'interroger sur si c'était un rêve ou la réalité. Si c'était un rêve quand avais-je basculé dans l'irréel ? Car j'étais réellement dans le couloir, j'étais presque sûre que la conversation avait vraiment eu lieu mais j'étais aussi presque sûre que j'étais devenue invisible et que la voix m'avait parlé.... Je ne m'en sortais pas. C'est à ce moment-là que je me rendis compte que j'avais un problème beaucoup plus important... Il étais déjà dix heures !!! Bon relativisons je n'avais que...trois heures de retard ! Je me mis à courir dans le sens par lequel j'étais arrivée.

Étais-ce une chance ou pas, toujours est-il que je suis tombée sur Stacy. Quand je dis tombée c'est au sens propre comme au figuré. J'ai percuté Stacy de plein fouet et nous sommes toutes les deux tombées à la renverse.
"Aïe ! Sélène ?! Bon tu tombe bien je te cherchais, tu sais que tu as...TROIS HEURES DE RETARD !!!
- Pardon Stacy mais...euh....je me suis levée plus tôt ce matin et j'ai voulu aller à la cafétéria toute seule donc je me suis perdue..."
J'attendais sa réponse, penaude, je relevais mes yeux pour la regarder. Elle me toisais d'un regard dur.
" Bon tu as de la chance dans ton malheur, ma cocotte !
- Hein ? Comment ça ?
- Oui je t'avais couvert en disant que tu était à la cafétéria, et que comme tu étais nouvelle tu avais du mal à te reperer donc tu t'étais perdue avant d'y aller. Il faut croire qu'on est sur la même longueur d'onde !
- Super mais il y a un truc qui me dérange....
- Quoi donc ? "
J'avais remarqué que quand Stacy trouvait quelque chose problèmatique elle levait son sourcil droit et abaissait le gauche. J'étais entrain de tenter de l'imiter, mais vu la manière dont elle me regardait je devais vraiment faire une tête bizarre.
" Oh, Sélène c'est quoi le problème ?!
- Le problème....? Ah, oui ! Juste ne m'appelle plus "ma cocotte"
- Mais tu m'as fait peur !"

Nous nous mîmes en route, et Stacy m'amena devant le bassin que je devais nettoyer aujourd'hui. Mes camarades y étaient déjà. Avant de partir Stacy me précisa que je partirais deux heures après les autres et qu'elle reviendrais me chercher.

Je descendais dans le bassin saluait les autres et expliquait à Nubo et à Gueïry les raisons de mon retard. Lessie, plus loin râlait qu'elle s'en fichait et qu'on devrait travailler. Pour une fois elle avait raison. A notre pause déjeuner je me rendis compte que j'avais un problème...je n'avais rien emporté à manger. Lessie se moqua bruyamment de moi à cause des gargouillis de mon ventre durant tout l'après-midi. J'étais donc plutôt contente quand elle repartit une fois son travail fini. Je dut attendre trois heures et non deux pour que Stacy daigne venir me chercher. Elle ne s'excusa pas et me dis même de me dépêcher.

Nous arrivâmes au bureau de la femme qui avait fait ma carte de membre.
Elle me fit signe de m'allonger dans un fauteuil. Une fois installée dans ce siège je tournais la tête vers Stacy. Elle étais entrain de m'attacher au fauteuil ! Je me tournais paniquée, l'autre avait revêtu une blouse de chirurgienne ! Je commençais à avoir vraiment peur... J'étais ligotée et la chirurgienne me pris le bras.
J'entendis Stacy me dire :
"Ne t'inquiète tu n'auras presque pas mal..."

Joyeux Noël !!!
Alors est-ce que vous aimez ce chapitre ? Que vas-t-il encore arriver à Sélène ? Non, je ne vous le direz pas ! Bon ce chapitre c'est votre cadeau de Noël de ma part, en espérant qu'il vous plaira !

Chroniques d'Eterna : EauxWhere stories live. Discover now