Chapitre 5: Peut-être que je me suis trompé sur la réponse...

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«Pour une raison inconnue, j'ai envie de rester là, dans cette position avec lui toute ma vie, je suis bien.»


×××

Le garde frappait fort à la porte pour nous réveiller...

J'eus peur : où était Dan ? Je ne le sentais pas !
Ha, évidemment, il est retourné dans son lit dans la nuit. Il ne fallait pas qu'on nous voit.. Mais ça m'assombrit tout de même...

-Levez-vous, douche.

Ça ne les agaçait pas de devoir jouer les nounous tous les jours..?
Il nous conduisit dans une " salle de bain " plutôt ressemblante à la première.

J'enlève ma serviette paresseusement sans me soucier des autres. Je suis fatigué, blazé.
J'appuie doucement sur le bouton pour l'eau. En espérant que l'eau me réveille.
Pas le moins du monde.
Je repense à la chaleur corporelle de Dan de cette nuit en fermant les yeux.
Je lui jette un coup d'œil discret, mais il me regarde déjà.
Je vois qu'il veut continuer la scène de la dernière fois mais les deux autres prisonniers l'en empêche.
Je soupire en retournant la tête.
Pourquoi faut-il qu'il soit si différent quand il dort que quand il est réveillé ?
Cette journée va être longue...

-Sortez maintenant !

Je prend ma serviette et... Ma serviette n'est pas là.
J'ouvre les yeux.
Non, Dan, pitié...

Il avait prit ma serviette et courait dans ma pièce avec un air de défi.

-Dan...
-Viens la chercher, Ilies !

Il.... se souvient de mon prénom?

-T'attends quoi, limace !

Il s'en souv.. Pourquoi ça me fait autant d'effet ? Prend juste ta serviette ou tu vas te faire frapper !

-Répète ça un peu...
-Limace !

Je lui cours après, il va voir !

-4 567 ! 4 568 ! Qu'est ce que vous foutez ?! Sortez !

Je me rend compte que les deux autres prisonniers sont déjà sortit.
Finalement, Dan me rend ma serviette.

-Jamais plus, 4 567.

Dan m'a redonné le sourire.

Le garde nous ouvre une nouvelle porte. Il y a une table avec quatre tabouret et des assiettes avec deux oeufs dans chacune.
Le repas que le "Bienfaiteur" avait promis.
J'adore les oeufs au plat.

Les prisonniers poussent des petits cris de surprise.

-Asseyez-vous.

Tout le monde mangeait avec appétit.

De retour dans la cellule.
Après avoir bien mangé, tout le monde décide de s'ouvrir aux autres:
Celui au dessus de moi s'appelle Tom et était la depuis quelques jours, celui au dessus de Dan, Jules, et adore les chiens. Il dit en avoir eu, dans son ancienne vie.

Quelques informations qui réchauffent nos petits cœurs refroidit par la prison.

Tom et Jules se parlent entre eux pendant que Dan est venus s'assoir près de moi et nous deux, nous parlons de l'interrogatoire de la veille :

-Il m'a posé deux trois question du style hobbies, tout ça, puis m'a fait sortir. Et toi ?
-...

Je réalisais : la seule question qu'il m'avait posé était sur Dan.

-Alors ?
-Il m'a demandé notre relation.

Dan fut impressionné.

-Enfin, comment on s'entendait. Si ça se passait bien...

Je m'enfonce....

-Que... Si on était amis quoi...
-Et t'as répondu...?
-Que oui, on était amis.

Assis en tailleur sur mon lit, Dan me fixe.

-Quoi ...?

Point de vue de Dan :
Est ce que je lui dit qu'il m'a posé la même question ? Non, ça risque de le troublé et il va me demander ce que j'ai répondu. Et j'assume pas encore ma réponse donnée sans faire attention. Je lui dirais peut-être plus tard, si j'en ai le courage, ou que ça devient vital.
Fin de point de vue|

Dan ne répondit pas.
Je me laisse tomber en arrière pour être demi-allongé. Jambe en tailleur, mais dos contre le matelas.

-Je suis content que ce soit toi qui ai était dans ma cellule d'en face, ce jour là, et pas quelqu'un d'autre.

C'était sortit tout seul...
Il ne répondit pas et je ne pus pas voir son expression.

-Et il a fait sous entendre qu'il t'avais posé la même question.
-Oui, c'est vrai.
-Et je suppose que tu as répondu la même chose ?
-Oui.

Je crois qu'il ment, mais ne ne suis pas sûr. Et je ne veux pas lui reposer la question, ça pourrait l'irriter et il ne voudrais plus qu'on se parle.
Et si il a des choses à cacher, c'est pas mon histoires.
Même si la question était en rapport avec moi...

-Je sens que tu réfléchis trop et c'est pas bien...

Dan vient s'allonger à côté de moi.
Par un reflex que je ne comprend pas, je me tourne vers lui et le regarde.

On se fixe une bonne minutes.

Je decide de casser notre silence:

-Pourquoi...

Oups, comment s'appelait-il déjà?

-Pourquoi Jean a appelé le garde Olivier ?

Dan parut déçut que je casse cet instant de silence.

-Je crois que c'est un ami, ou frère. Quand "Olivier" à été emprisonné, il a demandé à être garde. J'ai pas trop compris ce que m'a raconté Jean...
-Vous vous parliez beaucoup ?
-Avec Jean ? Pourquoi ?

Je ne répondis pas, moi même je ne savais pas.

-Non, de temps en temps, mais c'est bref.
-Je me demande où il est...
-..Pas moi...

Moi non plus. En fait, je m'en fiche de lui. Si j'ai dit ça, c'est juste pour entendre encore une fois ta voix, Dan.

-A quoi tu penses, Ilies ?
-Absolument rien, et toi ?
-A ce qu'on va devenir..

Ce qu'ON va devenir ?

-C'est fou, quand même, on tombe dans une sorte de prison, on ne sait pourquoi, des gens meurent, et on a aucun souvenirs de notre ancienne vie. ... T'en penses quoi ?
-J'en pense qu'on est dans la merde. Le stagiaire a dit qu'on était dans une entreprise de traite d'homme. Et qu'il travaillait pour l'homme le plus intelligent.
-Aïe.

Je le regarde toujours dans les yeux :

-Tu penses qu'on va être vendu?
-Sûrement...
-J'ai pas envie d'être vendu...
-Moi non plus.
-J'ai envie de rester avec toi...

Ma dernière phrase était chuchoté, mais comme il est tout près, il a sûrement entendu. On verra.
Je ferme les yeux et sens ses bras musclés m'enrouler.

J'essaie de ne penser à rien et profiter de l'instant, mais la question du Bienfaiteur me revient toujours en tête.
Peut-être que je me suis trompé sur la réponse...

•Haiiii !
J'ai pas posté pendant... longtemps, et ce chapitre est plutôt court, sumimasen !

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Numéro 4 568 [yaoi]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant