Chapitre 9: Jour de vente N°1

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«-J'ai entendu deux gardes dire que la "vente" serait pour "bientôt"

×××

Quand je me réveille, Dan n'est plus là, évidemment, dans son lit, le garde ne dois pas nous voir.

-Douche, 10 minutes.
-Pourquoi 10 ?
-Ta gueule 4 556. Vous allez être vendu.

Tom a toujours la mauvaise idée d'ouvrir la bouche.

Pendant la douche, Dan me souffle :

-Souviens toi de notre promesse, Ilies.

Comme nous sommes dos à la porte, nos lèvres ne sont pas visibles.

-T'inquiète pas. Toi non plus.
-Jamais.

Après les douches, le garde ne nous a pas conduit vers notre cellule, mais dans le sens inverse.
On a passé des escaliers, des couloirs, de nombreuses portes, pour finalement arriver dans une salle immense, toute blanche. Mais toujours pas de fenêtre.
Ca sentait incroyablement bon, par rapport aux cellules.
Mais il y avait des T en acier, soit blanc, noir gris, soit noir.

Au fer et à mesure qu'on entre, des gardes nous menottent et nous attache comme la première fois, au T.
Dan est encore à
ma droite (et tant mieux) et à ma gauche, le sataniste de la première fois.

Dan et moi avons un T noir, comme Tom et Jules. Le sataniste lui, en a un blanc.

Je commence à avoir mal au dos.

J'essaie de regarder autour de moi : il y a deux fois plus de gardes que la dernière fois.

Au bout de quelques minutes, la porte en face de moi s'ouvre, deux gardes entrent en premier, suivis du Bienfaiteur, mais cette fois, sa chemise est boutonnée (mais ça ne l'empêche pas d'avoir l'air très décontracté), puis une dizaine d'hommes, plutôt enrobés, et en costard, entrent à leurs tour, puis deux derniers gardes.

Alors, ça va se passer comme ça ?

Je vois un prisonnier avec un T gris commencer à stresser. Et il a raison.

Le Bienfaiteur parle à la dizaine d'hommes, d'une voix calme et entraînante :

-Oui, tout à fait monsieur Gainom, vous avez tapez dans le mile ! Vous êtes décidément très fort !

Ça se voit qu'il ment, mais sympathiser avec le client est une très bonne chose ; pour lui.

-Bien, revenons au sujet qui nous intéresse tous ici : acheter.

Tous sourirent.

-Suivez-moi, messieurs.

Ils se déplacèrent au centre, pour avoir une vue d'ensemble sur nous.

-Les T blancs, sont les hommes à bas prix. 50 000. Avec le T gris, prix moyens, 100 000. Et ceux qui sont attachés à un T noir, mes plus belles pièces, ceux dont je suis le plus fier, 200 000.

Les hommes hochèrent de la tête.

-Je vais vous parlez un petit moment, du numéro 4 568.

Frisson. Qu'est ce qu'il me veut ?

-Approchez, il ne mord pas.

Ça c'est ce que tu crois.
Ils s'approchent tous me moi.
Je ne suis pas un animal !

-Celui-ci vaut 350 000.
-Combien ?!
-350 000 ?
-Oui, il est très pratique. Ne donne-t-il pas envie de lui donner un cookie ?

Numéro 4 568 [yaoi]Where stories live. Discover now