Espoir...

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Brooklyn Mattews

Quatre jours se sont écoulés depuis la fête. Je suis actuellement en cours de langue et franchement j'adore.

– Alors les enfants, j'aimerais vous parler d'une option qui vient de se mettre en place il y a une semaine. Une option théâtre. Quelqu'un est intéressé? Nous demande le professeur.

Je levais ma main, car oui j'aime beaucoup cette option. Deux autres filles le firent aussi et Chris.

Le professeur notait nos prénoms sur une fiche et dit aux autres qu'ils avaient jusqu'à la fin de la semaine pour donné leur réponse. En tout sur le groupe, il y aura une vingtaine d'élèves, pas plus.

-

Il est l'heure du déjeuner, moi et Stacey sommes en train d'attendre notre tour pour se faire servir. Chris arriva un peu après avec Damon et un certain Nicolas.

Après que chacun fut servit, nous allions nous installer à une table pour manger.

– Stacey tu devrais faire l'option théâtre avec moi... Je dis en regardant mon amie.
– Je suis pas trop actrice moi...
– Oh... Mais tu pourrais essayer au moins!
– Je ne sais pas, vais y réfléchir.
– Moi en tout cas j'suis doué pour jouer la comédie haha! Fit Chris.

On rigolait tous.

– Mais on dirait que c'est juste les secondes qui font théâtre parce que moi je savais pas... Dit Damon.
– On dirait bien.

Lorsqu'on avait terminé notre repas, on partit se promener dans la cour du lycée en attendant le prochain cours qui est dans une vingtaine de minutes.

Pendant que nous marchions, je sentais un bras se positionner autour de mes hanches. Je compris tout de suite que c'est Chris, mais je ne dis rien. Ce n'est pas comme si ça me cela me déplaîsait.

Je pouvais voir du coin de l'œil, Stacey, qui loucher sur Damon. Faut vraiment que je m'arrange pour les rapprocher. En plus, ils iront super bien ensemble!!

Il est bientôt treize heures.

– On s'voit à la sortie Brook. Me dit mon cousin avant de m'embrasser le front.
– Oui. Je fis en souriant.
– Bye Chris, à plus Stacey. Il dit en faisant un clin d'œil à mon amie.

Je regardais Stacey avec un sourire en coin. Et elle écarquilla les yeux ne réalisant pas encore ce que venait de faire Damon.

Moi, Chris et Stacey, marchions vers la salle de SVT et nous nous asseyions adossés au mur à côté de la porte, tels de pauvres mendiants...

-

Il est dix-huit heures. Je regardais un peu la télévision en grignotant quelques chips. Mes parents ne sont pas rentrés et mon petit frère est chez une amie à maman qui a accepté de le garder. Mais je ne sais pas c'est qui.

Ma série est finie. D'un côté je veux regarder un autre épisode mais de l'autre, j'en ai un peu marre. Je vais aller m'asseoir un peu dans le jardin.

Oui à dix-huit heures.

Pas de commentaires.

J'arrive dans le jardin et m'assois sur la balançoire. Il fait un peu froid, mais ça va... Je regardais le ciel qui commençait à s'assombrir car il fait bientôt nuit. Quelques étoiles se faisaient apparaître. C'est juste magnifique. Et d'ailleurs on pourrait même apercevoir la lune, aussi ronde brillante qu'elle soit, derrière un ou deux nuages. C'est assez étrange de voir le soleil et la lune en même temps. Cela se passe souvent le matin et à la tombée de la nuit.

J'entendais une voiture arrêter son moteur. Je regardais la maison en face de chez moi, celle d'Harry..., et vois effectivement le bouclé sortir de sa voiture. Il referma la portière et son regard s'arrêta sur moi.

Nous nous regardions pendant un long moment.

Il me manque... J'ai tellement envie d'aller vers lui et sauter dans ses bras pour ne plus jamais le lâcher. J'ai envie de l'embrasser et le dire à quel point je l'aime et que je n'en peux plus sans lui.

Mais tout ce que j'ai fais c'est de me lever et de repartir dans ma maison, sans même lui daigner un regard...

Cette sensation de chaleur et de papillons dans le creux de mon estomac, cette sensation ressentie qu'en la présence d'Harry, refit apparition. Et je déteste ça. Car merde, elle me fait rappeler tous les moments passés avec lui et voilà, comme à cet instant, je pleure.

Je pleure car je sais que ce n'était qu'un stupide rêve dissimulée dans une réalité poignardante.

Je pleure car j'ai cru que ça allait duré.

Mais j'ai été stupidement naïve. Comme toujours... Et je m'en veux énormément d'être de la sorte. De trop espérer en croyant que peut-être je serais, pour une fois, un minimum heureuse.

Cela est injuste. La vie est injuste.

Pourtant, nous gardons espoir. Et je pense que c'est cet espoir qui fait avancer le monde. Mais cet espoir... Ne m'a pas été attribué.

Et je pense qu'il ne le sera jamais...

«Tu n'étais qu'un stupide rêve Harry.»
-Brooklyn.
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Him For Her -H.S- Where stories live. Discover now