27 - équivoquement stérile

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Le fauve descend les pentes soigneusement construites, d'une démarche lente et musculeuse, laissant jouer les articulations de ses épaules robustes

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Le fauve descend les pentes soigneusement construites, d'une démarche lente et musculeuse, laissant jouer les articulations de ses épaules robustes.

Guidé par son flair, il a senti la présence certaine d'autres prédateurs dans sa zone de traque.

Arrivé près du terrain de chasse, il s'impose, massif et certain, entre les différents ornements de menuisiers, une cadence certifiant son assurance.

Le félin doit continuer d'approcher, s'il veut attaquer.

La bête sanguinaire est proche, sur le qui-vive, les pupilles attaquant n'importe quel être vivant entre les murs, puis se retrouve près de la proie qui me séduit depuis près de cinq longues minutes.

Mais ce dernier n'a pas le temps d'opérer un seul geste de plus, qu'il se surprend à disparaître sous l'ombre massive d'un fauve titanesque et puissant, lequel serre les poings en me fixant.

Qui est réellement sa proie ?

Le prédateur se lèche les babines à l'idée du festin qui lui est offert, surtout face à la flopée de pauvres proies sans défenses qui se détournent du spectacle des proies secondaires — quatre jeunes femmes élégamment vêtues — pour lever les yeux vers la réelle menace.

Le jaguar est le roi de l'obscurité, un chasseur hors-pair... qui connaît parfaitement son territoire.

Mais, même si, à l'instar des jaguars, Dylan ne possède pas les mâchoires les plus puissantes des félins, il possède, cependant, tout le reste... et surtout le regard magnétique le plus angoissant qui soit, lorsqu'il devient noir de colère.

C'est la fin de mon monologue inspiré d'un documentaire regardé dans la semaine, lequel s'est révélé si ennuyant que je somnolais à moitié. Pourtant, c'est la première comparaison qui m'est venue à l'esprit, lorsque j'ai observé la langueur redoutable d'un Dylan bien trop hostile pour prétendre au désintérêt, approchant vers le groupe formé et amené par mon alliée de la situation : Stacy.

Elle a invité deux filles : Emeline et Sabrina. Respectivement, l'une est une jolie rousse aux yeux verts et pétillants de malice, une joie de vivre déroutante et un instinct aguicheur hors-norme que je l'ai vu mettre à profit il y a quelques minutes, là où l'autre est une brune à la peau pâle, comme moi, aux traits légèrement bruts apaisés par ses sourcils fins et sa bouche gracieuse.

Des deux, la plus pulpeuse est sans conteste Sabrina, pourtant, Emeline ne desserre pas les rangs.

Puis Stacy a invité Mark, Kylian, William, Anthony et Sheldon.

William, c'est sa proie de la soirée. Sheldon, c'est celui qui me tourne autour sans arrêt. Kylian, le copain d'une Sabrina timide qui serre sa main comme si elle craignait de disparaître dans la cave ce soir, et Mark... la probabilité veut qu'il se rapproche d'une Émeline dévergondée à la crinière de feu, sauf si elle lui préfère Anthony.

UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant