64 - même si on se ment, on sait tout (1)

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J'ai mis tout mon coeur à l'ouvrage des quelques chapitres qui vont suivre. Ça risque d'être dense et compliqué à comprendre : Dylan est toute une psychologie que j'ai dû travailler, pour retranscrire fidèlement ses états d'âme et l'atmosphère de lui avec/et sa famille. C'est pour ça que l'écriture sera plus corps à corps, j'ai essayé d'aplatir au maximum pour ne pas vous perdre ! Dylan est différent de Ruby, il accepte et ressent de la souffrance. Ruby est plus froide, presque trop hautaine, c'est pour ça que je n'ai pas pu créer de sentiments plus profonds lorsqu'elle a évoqué son passé. C'est sa psychologie 😉

Si vous trouvez le temps, faites moi part de vos pensées ! Ça serait super 😊🙌🏽

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Le coup de poing me détruit la pommette. Je m'écrase contre les tuiles défoncées, mon doigt se tordant sous le choc, et lâche un grognement haché en me redressant, avant de hurler rageusement en me jetant en travers de son abdomen. On tombe dans la pente, la dévale en se débattant, chutons dans la terre poisseuse à cause de l'averse tropicale des saisons humides, et j'enfonce mon poing dans ses flancs par saccades tempétueuses en serrant les dents, oubliant la douleur sous l'adrénaline percutante.

Mes poings me pèsent, mais s'allègent chaque fois qu'un cri de douleur lui perfore la cage thoracique et s'expulse, alors que je frappe et frappe, et frappe sans relâche comme un damné. Un fana de violence.

Joto ! Hijo de puta !

Je cogne, je cogne, les yeux ouverts sur un noir ébène, mes oreilles sifflant et mes lèvres baignantes dans un sang croûteux. Lorsqu'il tente de s'emparer mes poignets, je délaisse son abdomen découvert sur des hématomes violacés pour attaquer son visage déformé par la terreur.

— Ouvre- encore- ta- gueule- sur- Dulce- et je te bute ! vociféré-je, les cordes vocales vrillées, mes connexions neuronales ne s'effectuant que pour mieux savoir où frapper.

Je tambourine sa caboche de mes phalanges dont je ne ressens ni les os qui s'entrechoquent, ni la liqueur de son sang épais qui jaillit et se répand sur mon jean's et mes doigts chauds.

— Tu m'entends ! Répond, putain !

Je sévis comme un démon. Lorsque je coince son index dans ma paume, je n'hésite pas une seconde. L'os craque, son doigt se tord, son hurlement me fait frissonner, mais déjà, Diego m'attrape par les bras et me tire en arrière en piaillant :

— C'est bon ! Arrête Dylan, Guéya va pas tarder à rappliquer !

Je le pousse sans faire attention à son avertissement. Couché en travers du défouloir qui pleure à chaudes larmes et gémit, je le saisis par le collet en contractant les maxillaires si fort que mes dents me font mal, et abats mon front contre le sien d'une force qui me porte préjudice. Des faisceaux blancs dansent sous mes yeux et me font vaciller lorsque je me redresse. Les jambes incertaines et le corps perdu dans la cécité temporaire, j'entends seulement un nouveau grognement rauque et funeste, avant de retomber dans les bras de Diego qui sentent la menthe.

UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant