Maman m'a toujours prévenu du danger qui pouvait roder dans la ville, du nombre de psychopathes présents dans chaque rue. Pourtant, on ne m'avait jamais - ô grand jamais parlé de celui tout près qui pouvait surgir n'importe quand, même chez le nouve...
"La mort est paisible, simple. C'est beaucoup plus difficile de vivre."
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Chapitre 5 - le goût du danger
20 avril 2014
Mes yeux s'ouvrent, à mon plus grand bonheur. Il fait noir et je comprends alors que je n'ai pas bougé de l'endroit où je me suis évanouie plus tôt. Il fait nuit, c'est certain. Pourtant quand je remue légèrement la tête pour essayer de me remémorer plus facilement les évènements de la veille je ne sens pas les feuilles, les pierres ni le bois.
Et soudain des flashs me reviennent : lorsque je me suis sentie portée, transportée. Lorsque j'ai senti des bras autour de moi. Des bras qui m'enveloppaient...
Aussi, j'ai entendu des voix. Lesquelles, je ne sais plus ni même ce qu'il a pu être dit.
Mes cheveux me gênent alors j'essaie de les repousser à l'aide de mes mains mais je me rends compte qu'il m'en est impossible. Celles-ci sont tenues et je ne tarde pas à comprendre qu'elles sont menottées tout comme mes chevilles. Je panique, mon front sue et mes yeux s'écarquillent.
Clairement, je suis en pleine crise d'angoisse, je ne suis pas libre de mes mouvements et ça me fait extrêmement peur. Je suis en colère contre la personne qui a fait ça, et je n'ai pas besoin de réfléchir longtemps à qui cela peut être.
Je tente de reprendre mon souffle qui s'accélère, mon cœur bat très vite alors que je n'ai fourni aucun effort, cependant... je comprends tout.
Jackson et ses acolytes m'ont retrouvée.
- JACKSON ! Je hurle son nom.
Rapidement, une lumière s'allume et j'ai l'impression qu'on m'arrache les yeux. Je les rouvre doucement, au départ je ne peux que voir une zone blanche accompagnée d'une ombre en plein milieu ; les secondes passent et ma vue redevient nette. Un homme se tient devant moi, à je dirai deux ou trois mètres.
Il me fait face, mais ce n'est pas Jackson. Aucune émotion n'est visible sur son visage, et ça me rappelle quelqu'un.
- Si ressemblante..., chuchote t-il. En s'approchant. Sa main frôle mon visage et je me retiens de lui cracher dessus, pour le moment.
- Toi là ! Espèce de.. D'enfoiré ! T'es qu'un trou du cul, je vais t'arracher les yeux ! Je crie en espérant qu'il réagisse. Mais rien ne se produit.
Il me fixe mais ne me montre aucun intérêt. Pourtant, mon hystérie devrait l'énerver. Je suis en train de devenir folle, complètement.