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    Depuis plus de quatre-vingt dix ans, une apocalypse nucléaire a tué tout le monde sur Terre. Laissant la planète irradiée. Heureusement pour nous, il y a eu des survivants. Dans le monde, douze pays avaient des stations spatiales lors des bombardements. A partir de ces stations, l'Arche a été construite.

On dit que la terre a encore besoins de cent ans pour redevenir habitable. Encore quatre générations coincées dans l'espace avant qu'on puisse rentrer chez nous, sur Terre.

Cela fait trois ans que je suis enfermée dans cette cellule. J'avais quatorze ans quand, le chancelier m'a mit ici. Sur l'Arche, nous sommes exécutée à notre majorité si nous avons commis des crimes qu'ils soient graves ou non.

Techniquement, je n'ai commis aucun crime. Néanmoins, une personne qui m'était chère autrefois, m'y a condamnée.

Allongée sur mon lit, contemplant l'espace grâce à la petite ouverture située au-dessus de moi, je m'apprête à m'endormir, encore une fois, c'est comme un passe-temps depuis que je suis ici. Nous ne pouvons pas sortir de cette cellule sauf si l'on a une visite, ce qui dans mon cas est impossible vu que je n'ai plus personne. Mais avec le temps on s'y habitue.

— Prisonnière 320, face au mur.

Je me redresse en entendant le garde que je connais bien maintenant, entrer dans ma cellule. Ce que je trouve étrange, c'est que ce n'est ni l'heure du repas, ni celle de la vérification.

Puis, un deuxième garde pénètre dans ma cellule, une boîte métallique dans ses mains pâles. Après m'avoir jeté un petit regard, il pose l'objet sur le bureau se trouvant en face de mon lit.

— C'est quoi ça ? Je demande, curieuse en me levant.

— Tends ton bras droit.

Mes yeux se posent directement sur ses mains sortant un gros bracelet de la fameuse boîte.

Plus j'observe le bracelet et plus, je me rends compte qu'il y a des piques à l'intérieur. Je n'avais jamais vu ça auparavant. Que font-ils ?

Étant concentrée sur l'objet, je n'avais pas remarqué les deux gardes s'avancer vers moi. Il est hors de question qu'ils me touche. Tout d'abord car ce n'est pas mon heure, nous sommes en septembre et je suis née en juillet. Ils se sont peut-être trompés de cellule. Et puis parce que personne ne me touche, c'est tout.

— Ne me touchez pas avec ça ! Je m'écrie en leur lançant un regard noir.

—- Tends ton bras ! Répète l'un deux.

Tous deux sortent un laser de leur uniforme. Que je trouve absolument hideux. Feignant de tendre mon bras, j'attends que l'un deux s'avance vers moi. Ce qui finit par arriver. De ce fait, je parviens à balancer mon bras dans son visage, le faisant reculer de douleur.

One hundred | The 100.Where stories live. Discover now