Chapitre trois

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She's confident oh no no oh no no she's confident. -Justin.

Quand les mots nous manquent, quand la foi nous quitte, quand le souffle est court et quand nos larmes menacent de tomber, c'est à cet instant précis que nous réalisons que la vie est importante.
J'ignore depuis combien de temps je me trouve dans cette pièce, une minute, une heure, peut-être trois ou quatre, je ne sais pas. Mes yeux étaient ouverts, je pouvais bouger mes paupières, mais aucune lumière ne me parvenait. J'étais dans le noir complet. Une brise fraiche m'irritait la tempe. Je n'avais aucunes indication sur l'endroit dans lequel j'étais emprisonnée. J'étais assise sur une chaise en fer, dont le métal était désagréablement froid. Il faisait froid et je ne portais qu'un tee-shirt. Mes poignets étaient douloureux. J'étais ligotée à la chaise. Ma tête essayer de réfléchir et de trouver une méthode pour me sortir de là, mais mes aptitudes physiques m'empêcher tous plans d'évasion. J'avais mal, de partout. Chaque membre m'étaient douloureux et engourdis, j'avais l'impression d'avoir été écrasé par un camion de cent-cinquante tonnes. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais là, dans cet endroit, dans le noir, dans le froid.
Soudainement, une lumière blanche m'apparut. Quelqu'un avait allumé la lumière de la pièce. D'une manière trop brusque pour que mes yeux s'adaptent à la lumière. Je ne voyais rien, l'espace de quelque seconde. J'entendis le bruit d'une autre chaise, identique à la mienne, être déplacée, être trainée juste en face de la mienne. La vue me revient et je le vis. Il s'était installé sur la chaise me faisant face. Il s'était assis correctement, une main tenait sa cigarette et l'autre portait une barre en fer qu'il laissa glissé au sol, d'un mouvement brusque ce qui entraînant un bruit sourd. Quelle délicatesse ! Pensais-je ironique.

– Bieber, j'aurais dû m'en douter. Soupirais-je.

Il ne répondit rien, me fixant continuellement du regard. Ces prunelles noisettes me déstabilisaient, je devais me l'avouer. Tout son être me déstabilisait, en réalité. Il dégageait une aura malsaine, une aura démoniaque. Il ne faisait rien, seulement porter son mégot à sa bouche, d'une manière mécanique. Il ne parlait pas, il respirait. J'entendais chaque souffle s'échappant de son nez. Et cela me mettait mal à l'aise, j'essayais de me dégager de ma chaise, sans grand sucés. Je soupirais à nouveau et posa mon regard sur lui. Mes pupilles étaient de la même couleur que les siennes, mais l'effet n'était pas le même, je n'avais pas ce jeu de personnalité. Non, moi, je ne sais pas mentir, je sais juste détourner la réalité.

– Tu fais quoi ici, tu tues des cochons ? Parce que, vraiment, ça put. Dis-je en imitant la voix d'une pure pétasse.

J'avais pris ce ton pour paraître plus méchante, plus sûre de moi. Mais, sa réaction me rendit davantage mal à l'aise, dans cette minuscule pièce. Il rigola, il rit d'un rire franc et clair. Un rire indescriptible, un rire séduisant, un rire d'un garçon charmant. Le "charmant" sonna faux dans ma tête, car même si Justin est beau, il n'en reste pas moins, méchant, égoïste et moqueur.

– Je ne pense pas avoir dit quelque chose de drôle. Répliquais-je vexer.

– La situation est drôle. Tu es là, toi pauvre et faible Jaily devant moi, qui pourrait te tuer seulement par envie. Me répondit-il de sa voix énigmatique.

Il avait raison. Je n'avais pas pensé à cela. Il voulait me tuer. C'est pour cela qu'il m'a emmené ici, qu'il m'a fait endormir, qu'il m'a assise sur cette chaise, m'a ligoté, m'a enfermé dans le froid et le noir. Ma tête venait de connecter chaque indice et chaque événement. Ma respiration s'accéléra, il le savait, il l'entendait. Et son sourire en coin me donnait une bonne raison de m'inquiéter.

– Que me veux-tu ?

– Te tuer.

– Pourquoi ? Qu'aie-je fais ? Qui je suis pour toi ? Je ne suis personne alors pourquoi vouloir me...

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