Partie33.

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"Vu que nous sommes accro l'un à l'autre, allons jusqu'à l'overdose."

Quelques semaines étaient passées. J'allais régulièrement voir la mère de Yazir. Je pensais sévèrement à en parler à ma mère. Tout allait au mieux entre lui et moi, mes doutes de dissiper peu à peu. Grâce à Anis, le vendeur du magasin, j'ai été engagé dans le magasin où il travaille. Au moins, l'argent rentrait. Je pensais de plus en plus à reprendre les cours, certes je me suis laissée une année sabbatique mais il fallait que je songe à ce que j'allais faire.
Je me préparais comme tous les matins depuis une semaine pour aller au boulot. Kenza dormait encore, même ma mère. Le beau temps revenait, je décide d'enfiler une jolie robe rouge sombre avec mon fameux perfecto.

[...]
Je salua mes collègues, ma patronne m'envoie à l'étage des hommes. Apparement quand la vendeuse est une femme, on vend mieux : allait savoir pourquoi.
Je rangeais soigneusement les vêtements, quand je sentis des mains se posaient sur mes yeux. Anis. Certes, grâce à lui j'ai été engagé mais je le sent pas.

Anis- Palala la plus belle.

Je lui fit un sourire hypocrite avant de reprendre mon travail. Je vaguais à mes occupations, tout en textotant. Louisa devrait revenir d'ici quelques jours. J'étais pressée. Le manque se faisait trop ressentir. À ma pause, je partis boire un jus d'orange à la boulangerie à côté. Anis me suivit, commanda et s'assoit en face de moi. Je souffla de mécontentement. Faut vraiment qu'il me suive partout?

Anis- Je t'ai fait quoi wesh ?
Moi- Rien de spéciale.
Anis- Faut t'arrête d'être froide comme ça, je te parle tranquille.
Moi- Tu peux parler à d'autres gens?
Anis- Nan.
Moi- D'accord.

Ça le repoussait pas. Donc moi j'étais énervée au maximum. Je restais scotcher à mon téléphone, je leva la tête. Il était toujours là à me sourire bêtement. Mais qu'est ce qu'il veut putain?
Il est plutôt mignon, des cheveux à l'italienne plaque en arrière, le teint mate, des beaux yeux noirs. J'observais tous les trais de son visage. Enfin bref, ma pause finit je retourne travailler.
Je l'observait travailler, il avait le don pour tchatcher les filles. Bien habillé. Il m'énervait. Je savais pas pourquoi mais il avait un truc qui m'énervait chez lui. Il me lançait toujours des petits sourires. Je lui répondais par un regard menaçant.
À la fin de journée, je devais faire la fermeture. Avec lui en plus de ça. Je nettoyais le magasin pendant qu'il faisait les comptes. Je monta sur le tabouret pour nettoyer les étagères du dessus. Je galerais mais trop de fierté pour demander de l'aide â l'autre. Sans que je m'en rende compte il se glissa derrière moi pour me tenir. Il avait ses mains sur mes hanches, surprise j'ai manqué de tomber. Je descends aussitôt.

Moi- J'ai faillis tomber la!

Il réagissait pas, le sourire en coin. Il est resté calme. Insupportable.
Il se mit à caresser ma joue, et dégageait mes cheveux de mon visage. Je lui lança un regard d'incompréhension. J'étais gênée et surtout énervée. J'ai pas eut le temps de comprendre ce qui se passait qu'il s'approcha doucement de mes lèvres, je le repoussa.

Moi- Mais t'es mehboul toi.
Je lui montre la bague que m'a offert Yazir.
Tu vois ça? Ça signifie que j'appartiens à quel qu'un tu comprend pas ouleh?
Anis- KODR, tu vas vite me connaître toi ce que je veux je l'ai. Il caressa ma joue. Croit moi t'va tellement être charmé habiba que tu me suppliera de pas te lâcher.
Moi- Va te faire foutre.

J'attrapa mes affaires avant de partit énervée. Kenza m'attendait à la sortie du centre commercial. Je lui raconta ce qui venait de se passer avec Anis. Elle aussi énervée décida de lui envoyé un messages. Va falloir qui se calme.

[...]

J'aidais ma mère à faire à manger, quand on entendit la sonnette. Je le lança un regard d'incompréhension à Kenza, qui se leva pour aller ouvrir. Si j'avais su...

Sanaa&Yazir : chronique de la mort. Onde histórias criam vida. Descubra agora