Chapitre 13

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Le fantôme se rapprochait de plus en plus de moi tandis que moi je fatiguais. J'avais tellement peur et mon cœur s'affolait. Que me voulait cette silhouette ?
Je continuais de courir quand soudain je tombai dans un trou noir, et puis plus rien.

Je me réveillai, en sursaut et en sueur, dans la pénombre encore une fois. Je pris dans mon tiroir la lampe de poche encore une fois et quand je l'allumai j'étais revenue dans ma chambre.

— Qu'est-ce que..., commençait une voix dans la pièce.

Je tournai la lampe, terrifiée, vers la personne qui venait de parler.

— Ah ! Qu'est-ce que tu fais Lexie ? Éteins moi cette lumière est rendors toi !, disait Peter à moitié endormi.

J'étais tellement rassurée que ce soit lui à mes côtés et non cette étrange masse blanche. J'ai eu encore peur pour rien comme à mon habitude.

— Rien, rien j'ai juste entendu un bruit, je la range, désolée, lui mentis-je encore une fois.

— Oui c'est bien range là. Il est neuf heures quoi rendors-toi un peu, me disait-il un peu en colère.

— Quoi ?, m'étonnais-je. Il est neuf heures ? Je suis en retard !

Je sautai de mon lit, ouvris les volets, allai me préparer, me laver, m'habiller, me maquiller, me coiffer,...
Pendant que Peter toujours allongé dans le lit me regardait courir partout.

— Arrête de courir comme ça !, riait-il. Tu te stresses pour rien relax. On va juste faire des courses aujourd'hui.

— Et bien justement dépêche-toi ! Je n'ai pas envie de rentrer à 14h !

— Oui c'est bon j'arrive !

Il se leva enfin du lit pour me rejoindre dans la salle de bain en face du lit. Avant de prendre sa douche il vint me faire un petit câlin en m'entourant ma taille de ses bras, pendant que je finissais de me brosser les dents.

— Tu sais que tu es très jolie ma petite fée ?

— Comme cha non ! J'suis moche !, disais-je la bouche remplie de dentifrice.

À force de parler la bouche pleine un filet de dentifrice coula le long de mon menton.

— C'est vrai que là, c'est moins joli !, se moquait-il.

Je lui donnais une petite frappe et toujours en rigolant il se dirigea vers la douche pour mettre en route l'eau. Je finis de me brosser les dents et je prévins Peter que j'allais aller réveiller et préparer Mélody.
Je me dirigeais vers la chambre de ma petite chérie, quand j'ouvris la porte elle dormait encore paisiblement. J'ouvrais donc doucement les volets lui dit quelques paroles douces et ouvris la fenêtre et à ce moment-là un insecte ailé sortit dehors. Ça ne pouvait pas être une mouche, la bête que j'avais vue était plus grande et grosse qu'une mouche. Enfin, nous étions dans un monde fantastique ça pouvait être un insecte de notre monde.
Je me dirigeais vers le lit de ma fille pour la lever. Elle partit déjeuner et remontai se laver et s'habiller.

Enfin tous prêts nous partions à trois au centre commercial des créatures fantastiques. Arrivés là-bas Mélody était fascinée par toutes les sortes de créatures qui vivaient dans notre monde et en plus en harmonie.

— Dit moi maman ! Pourquoi ici les créatures ne se battent pas et ne se mangent pas ?

— Car ici il y a une loi que tout le monde doit respecter, lui expliquais-je. Chaque créature passant les portes du supermarché doit vivre en harmonie avec les autres et se respecter mutuellement.

Apres cette petite interruption de ma fille nous partions faire les courses pour manger cette semaine. Apres nos emplettes nous rejoignions la maison pour préparer à manger.
Arrivés au château, on rangeait les courses et Mélody m'aidait à faire à manger, pendant que Peter mettait la table.
Après avoir fini de manger et nettoyer la cuisine, nous passions l'après-midi à jouer dans le jardin et à arroser les plantes du jardin. La journée était passée très vite et il était maintenant l'heure pour Mélody d'aller se coucher. Je partis coucher Mélody et je rejoignis Peter en bas dans le canapé pour regarder la télévision. Il était assis sur le canapé trois places. Je m'allongeai donc tête sur ses genoux et pieds sur le canapé, jusqu'à temps que je tombe dans les bras de Morphée.

Je me réveillai une seconde fois dans la pénombre. Ce n'était pas possible que se passait-il encore ? Je sentis mon corps se soulever, une sensation très bizarre comme si je flottais dans l'air. Puis cette force qui me soulevait me posa légèrement sur quelque chose de mou. Quand soudain un claquement de porte me fit sursauter. Mon ouïe était très développée depuis que j'avais eu mes ailes et je pouvais distinguer tous les bruits qui m'entouraient. J'entendais un bruit de porte, puis des pas et un interrupteur. Pourtant je ne voyais rien. Tout était noir. J'étais donc devenue aveugle ? Non ce n'était pas possible !

— Qui est là ?

Personne ne répondait à ma question et pourtant quelqu'un était bien dans la pièce avec moi. Puis je sentis quelque chose de froid sur mon cou mes chevilles et mes poignets. Que se passait-il ? J'étais maintenant attachée.

— Alors ? On a peur ma petite Lexie ?, disait une voix qui m'était inconnue.

— Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?, paniquais-je.

— Oh ! Tu n'as pas besoin de savoir qui je suis, puisque tu le sauras bientôt !

— Comment ça ?

— Tout va bientôt arriver mon enfant !

— Qui êtes-vous ? Répondez-moi !, suppliais-je.

— C'est gênant de ne pas me voir hein ?, me narguait-il.

— Détachez-moi s'il vous plaît !

— Oh que non il faut attendre un petit peu avant ! Nous venons juste de commencer !

— Mais commencer quoi ? Je ne comprends pas !, disais-je dans l'incompréhension totale.

Je sentis une main sur ma jambe qui remonta jusque mon ventre.

— J'espère que tu aimes souffrir !, me jasait-il suivit d'un rire diabolique.

C'était le même rire diabolique que dans mon cauchemar de la nuit dernière, j'en étais sûre. Je n'avais même pas eu le temps de faire le lien de ce que je vivais et mon cauchemar d'hier, que je me mettais déjà à hurler. Il était en train d'enfoncer ses ongles dans la chair de mon ventre.

— Lexie !, criait une voix que je reconnu entre mille.

Cette voix était celle de Peter. Il m'appelait, il assistait donc à la scène. Je tournai ma tête en direction de sa voix mais ses cris commençaient à s'estomper doucement.

La fille papillon [Tome 2] / TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant