Monsieur dans le passé ( Partie 2 )

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— Mais bordel, qu'est-ce qu'on fout ici ? Qu'est-ce que c'est encore que cette plaisanterie ?

Je reconnais sans grande difficulté la maison devant laquelle nous sommes. Une telle horreur ne peut s'oublier.

Je ressens aussitôt les mêmes maux de têtes et la même nausée que la fois où je me suis retrouvée face à - et - dans ce taudis

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Je ressens aussitôt les mêmes maux de têtes et la même nausée que la fois où je me suis retrouvée face à - et - dans ce taudis.

— Ne me dites pas que je vais me retaper le réveillon des Marley ? Par pitié ! Regardez-moi cette baraque ! On y trouve tout ce qu'il y a de plus gerbant et de plus vulgaire dans les décorations de Noël ! Non, mais regardez ! Ô Seigneur ! Mais par pitié, ne me laissez pas revivre ça !

Mais rien ne bouge. Je suis toujours devant la résidence des Marley, et le fantôme de Noël me regarde avec ce même sourire de bienveillance et de patience, sans pour autant dire un mot.

— Ok... Allons-y, puisqu'à priori, je n'ai pas le choix. Entrons chez la famille Bundy ! m'avoué-je vaincu.

Et ils sont bien là. Daniel et Bridget Marley. Dans leurs magnifiques pull-over, soigneusement sélectionnés pour l'occasion. Et mon ami Jack est également présent. Seule présence qui m'arrache un pincement au coeur. Le voir ici, en dehors de toute pseudo hallucination ou vision fantomatique, me trouble au plus haut point. Et je réalise pleinement ô combien il me manque.

 Et je réalise pleinement ô combien il me manque

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Jack est dans ce salon-salle à manger, épouvantablement figé dans les années 80. La pièce conserve de cette époque, une décoration aux dominantes marrons, tant dans le papier peint que dans les meubles massifs qui l'encombrent. Sans parler des objets de mauvais goût qui trônent sur l'imposant buffet. Le tout étant affreusement renforcé par un ridicule sapin qui croule sous les immondes guirlandes de toutes les couleurs.

— Maman, tu n'aurais pas dû te donner autant de peine ! Regarde tout ce que tu as fait ! Il y en a pour un régiment, commente mon ami, la table sur laquelle se dresse une quantité astronomique de nourriture.

— Oh mais si, bien sûr que je me devais de le faire. Tu m'as dit que ton ami James ne fête jamais Noël. Quelle tristesse... Et je veux qu'il se souvienne de celui-ci, au point de le fêter avec extravagance pour toutes les années à venir.

L'étrange Noël De Monsieur Dickens ( Sous contrat d'édition )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant