La guerre de 38

Stuttgart

-Si on continue comme ça , ce soir on sera à Stuttgart, t'a encore des munitions pour la mitrailleuse ?
-Oui ne t'inquiète pas , mais ça m'inquiète la , on voit absolument plus d'allemand
-Bah ne t'inquiète pas ils doivent êtres mort de trouille
-ATTENTION ! FREINE!
Avertit par Pierre , Marc réussit à freiner juste à temps pour éviter le tir d'artillerie , mais ce ne fut pas le cas de toute la division.Une partie des jeep française explosèrent sous les obus allemand.
-EN ARRIÈRE TOUT LE MONDE !
Les armées françaises reculèrent hors de porté des canons
-Bon maintenant on fait quoi?Descend de la mitrailleuse et prend contact avec le commandant , je pense qu'on tient notre front maintenant
-Descend de la jeep déjà , regarde le capitaine distribue déjà les ordres à la
-Apparament tout est déjà prévu , regarde comme il explique vite les ordres , il sait quoi faire
Les deux hommes se mirent au garde à vous , en attendant que le capitaine vienne les voir
-Rompez , cette offensive est un succès, désormais faite équipe avec l'équipage de la jeep derrière vous et patrouiller sur ce périmètre
Il sortit une carte et montra le périmètre à sécuriser au deux soldats
-Le but maintenant c'est de reconstituer notre armée, attendre les renforts et repousser les allemands , on disposera d'ordre supplémentaires prochainement , compris ?
-Oui capitaine!
-Tres bien je vous laisse la carte , expliquer tout cela aux membres de votre équipe , faite attention on n'affecte que deux division aux patrouille , le reste doit construire les défenses et le camp ,vous devez donc être encore plus vigilant qu'a la normale
Sur ces mots le capitaine retourna distribuer les ordres au reste de la division, tandis que Pierre et Marc informèrent leur nouvelle équipe du déroulement des opérations
-Bon les gars ces quoi vos noms ?
-Fernando
-Alfred
-Fernando ?? C'est Italiens ça?
-Marc a raison, tu vient d'où ?
-Je me suis engagé avant la guerre dans l'armée française,je suis un réfugié, je préfère combattre l'Italie pour y rétablir la démocratie plutôt que ne rien faire
-Des nobles idéaux , Marc et moi on s'est engagé pour bien moins que ça , dans tout les cas désormais pour aujourd'hui on fait équipe , allons y

Fernando vit arriver les deux soldats , ils commencerent à leurs expliquer les détails de leurs zones de patrouille et finirent par leur demander leur noms.
-Fernando
-Alfred
Forcément ils lui demandèrent son origine , il s'en doutait , il portait le nom de leurs ennemis c'était normal qu'ils s'inquiètent.
Ils partirent patrouiller , le parcours était composé essentiellement de forêt ainsi qu'une partie de la plaine , ou fumait encore les débris de certaine jeep .Ils étaient désormais dans la fin de la plaine.
Soudain , Alfred poussa Marc sur le côté , lui évitant une mort certaine au vu de l'impact à l'ancien emplacement de Marc.Pierre hurla
-A couvert !
Les quatres soldats se jetèrent dans le fossé qui bordait le chemin.Les soldats epaulèrent leurs armes.
Fernando était confiant , il avait à ses côtés des vétérans , si bien que quand Marc appela à faire feu il pensa que l'escarmouche était fini , qu'ils avaient gagné.

Pierre entendit Marc tirer et appeler à faire de même , cet ordre fut suivi par l'ensemble de l'escouade.
Il entendit Alfred crier
Il se retourna , Alfred venait de prendre une balle dans le torse .
-Alfred non putain !
Marc et Pierre regardait maintenant Fernando , aggenouillé à côté du cadavre de Alfred.
-Putain on était ensemble dans cette galère depuis qu'on s'est engagé , me lâche pas maintenant
Marc prit Fernando par les épaules et l'allongea de force pendant que Pierre continuait de riposter
-Calme toi tu peux plus rien faire maintenant
-Si je le peux
À ces mots , il se leva , prit son arme et installa sa baïonnette
-Fais pas ça bordel ,tu peux plus rien pour lui , ça te sert à rien d'essayer de le venger en te suicidant , Pierre va pas tenir tout seul éternellement vient plutôt nous aider
-Dieu est avec moi , rien ne m'empêchera de venger mon camarade
-Fernando je t'ordonne de rester ici
-T'es pas mon supérieur
À ces mots il sortit du fossé et fonça vers les allemands embusqué
Marc et Pierre assistèrent impuissant à l'assaut suicide de leur coéquipiers.
A mi chemin , Fernando reçu une balle dans la jambe , l'immobilisant immédiatement .
Pierre et Marc tirèrent pour le couvrir mais c'était trop tard , les allemands avait déjà récupéré le soldat et se retirait, les deux soldats rentrèrent au camps et firent leur rapport à leur capitaine
-C'est mauvais ça , vous devez rapportez ça au lieutenant en charge de l'offensive , allez à la tente de commandement la bas et dite que vous venez de ma part.
-Oui capitaine
Les deux soldats se mirent en route.
-Pierre , tu pense que ça va influencer le déroulement de l'offensive ?
-Les prisonniers on eu aucune influence dans la guerre du Rif , je pense que ça sera encore le cas aujourd'hui
Ils arrivèrent à la tente de commandement, le vigile les laissa passer après l'évocation du capitaine, ils firent leurs rapports le plus rapidement possible , et partirent immédiatement après, ils rechignait à parler de ces événements...
-Marc ? Ces pas toujours le même lieutenant ?
-Si , mais vu les cartes sur son bureau il est pas juste un observateur de l'offensive qui se prépare , et vu sa tête quand on a parlé du prisonniers ça devait changer quelque chose en fait , contrairement à ce que ta dis avant
-Tres juste , que pouvait il savoir de si important ?

Assis derrière son bureau , Jean était blème, le rapport de ces deux soldats pouvait bouleverser tout ses plans...