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La fatigue m'avait vite rattrapée. Dieu seul savait quand l'homme allait revenir alors papa m'a autorisé à remonter en attendant. Alors je m'étais assise sur le canapé, la tête posée sur les genoux de ma mère qui me caressait les cheveux de ses longs ongles. Elle regardait la télévision, un documentaire sur les otaries. Cela la faisait rire, apparemment. Puis je me suis endormie.
C'est étrange, pourquoi est-ce que je me sens aussi..bizarre? Et puis pourquoi suis-je allongée dans mon lit?
En regardant l'heure sur mon réveil, je m'aperçois que l'heure des cours est passé. 14h30.
Combien de temps ais-je dormis?
Une sirène de police me sort de mes pensées. Elle parait vraiment proche. À peine me suis-je levé que je peux entendre la porte d'entrée s'ouvrir, où plutôt explosé par le poids de plusieurs hommes sans doutes.
-Go!Go!Go! Crie un homme
La peur commence à grandir tel un petit arbuste qui va bientôt devenir un pommier. Premier réflexe, fermer ma porte à clés, passer une chaise sous la poignée et attraper mon téléphone pour appeler mon père. En passant en panique devant mon miroir, je remarque que je suis toujours habillée comme hier.
"-Allô? Papa?"
Un rire éclate au bout du fil suivi de quelques coups de feu.
Des pas rapides montent par l'escalier au bout du long couloir.
-Salon RAS!
"-Papa!"
"-Oui? Qu'est ce que tu veux je suis occupé Hayden."
"- La police a trouvé la maison. Le jardin grouille d'agents. Ils sont entrés, dis-je en tremblant. Ils vont me trouver!"
Voilà que j'ai le souffle court et les mains tremblantes.
"Papa?"
J'ai fais le moins de bruit possible et me suis caché sous mon lit après avoir raccroché, voyant que mon père ne répondais plus. Ma porte s'ouvrit d'un cou et mon corps tout entier se mit à trembler. Comment ont-ils trouvés la maison?
-Tien tien, on dirait une chambre de jeune fille.. déclara un homme
-Qui aurait cru qu'un couple de clowns tarés,psychopathes et tueurs auraient une gosse? Fait un autre
Et il n'a pas le temps de répondre parce que mon téléphone se met à sonner, c'est ma mère qui m'appelle. Tous les hommes se baissèrent pour regarder sous le lit où j'étais recroquevillée. L'un d'eux m'attrapa par le poignet et tira d'un coup tellement violent qu'on aurait dit qu'il allait m'arracher les os. J'ai fais tombé mon téléphone entre les planches du parquets quand il m'avait sorti.
- Allez on l'embarque!
-Hé mais lâchez moi! Je n'ai rien fait! C'est vous qui vous êtes introduits chez moi!
-Tu veux savoir pourquoi on va t'emmener au poste? Demanda ironiquement le policier brun qui m'avait attrapé.
-Ouais, acquiesçais-je en grinçant des dents.
Tous le reste des policiers rirent aux éclats.
-Parce que tu es la progéniture de deux dangereux criminels, totalement schizophrènes et incroyablement pitoyables.
Sous ses mots, il faut que je me défende. Personne non personne n'a le droit de parler de ma famille de cette façon. Mes parents sont les meilleurs au monde et jamais je ne laisserais quelqu'un les traiter de la sorte! Donc je lui donne un coup de pied dans l'entrejambe et me met à courir à travers la maison. Pas pour longtemps puisque quelqu'un me rattrape par la taille, me soulevant du sol avant de me menotter, les mains dans le dos.
- Vous allez regretter votre geste! Hurlais-je quand un homme me mit à l'arrière de la voiture de police.
-C'est ce qu'on verra, ricana l'homme en fermant la portière.

A big Joke [Livre 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant