Point de vue de Lucifer :
« Arrivée à destination estimée dans 30 minutes. »
La voix que je suis le seul à pouvoir entendre me réveille. Ah... ça fait du bien d'être de retour. Je sens une énergie nouvelle couler en moi. La confiance ? Je n'y crois pas vraiment. En tout cas, c'est avec un aplomb peu commun que je me lève.
Jane a dormi ici, mais nous n'avons rien fait.
Rien.
Que dalle.
Ab-so-lu-ment-rien !
Oulah... je dois me réveiller. Je vais dans la « salle de bain » une salle de 2 mètres carrés ou il y a : la douche, le lavabo, les toilettes et j'exagère a peine. Bref. Mais qu'es ce qui m'arrive ? Je n'en sais vraiment rien. Est-ce que c'est parce qu'on touche au but ?
Mon masque se « rétracte » pour libérer ma bouche, mon cou et le sommet de mon crane. Je peux me laver sans risquer d'être vu entièrement. C'est ainsi que j'ai pu « boire un coup » avec Jane. J'aime ce masque. Il est pratique, efficace, utile, performant.
La voix me détaille plein de choses que je peux lui demander. Elle vient du casque, mais je suis étonné que la Coalition soit à ce point avancée technologiquement. Je me regarde dans la glace, sous la douche. L'eau me fait du bien. Elle doit être a au moins 35°C pour que je la supporte. En dessous... cela me fait penser a là-bas, la noyade, réanimation, noyade, encore et encore. Je regarde les cicatrices sur mon dos. Elles ne disparaîtront sans doute jamais. Mais ce ne sont pas les seules cicatrices que m'a laissé cet endroit.
« Les cicatrices de l'Âme », comme disait Jane.
Je finis de me laver. Je sens les courbatures de la veille. Cette bataille... tous ces morts... je me précipite vers l'évier et vomis ce qui me restait. Je me regarde dans la glace.
« Eh bien... on dirais que je suis plus sensible que je le pensais. Je sais que ces morts sont les miennes. » Me dis-je a moi-même.
Merde. Mes fringues. Elles sont où ??
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Heroes At War Demons Not So Far
Science FictionLa guerre a éclaté il y a une dizaine d'années. Je suis né 10 ans avant celle-ci, jour pour jour, le 13 Juillet 2147. Je m'appelle Hadrian Treon. Je suis un survivant. La Terre a perdu 2 milliards d'habitants, et ce chiffre ne cesse de diminuer...