Chapitre 16

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De nos jours : Elle :

  J'ai adoré sa façon de m'accueillir, Dieu que c'était bon ! Bien plus que ce plat délicieux auquel il a même pensé, il est vraiment adorable pourquoi a-t-il fallu qu'il joue au con et nous mette dans cette situation ? Si encore je me refusais à lui j'aurais compris qu'il aille voir ailleurs mais ce n'est pas le cas, je suis toujours partante pour une partie de jambe en l'air, putain fait chier !

- Merci d'avoir pensé au repas

- Y'a pas de quoi c'est normal, je te reçois chez moi je ne vais pas te laisser mourir de faim

- Non bien sûr mais tu n'étais pas obligé d'y penser, c'est ce que je voulais dire

- Moi ce que je voulais te dire c'est combien tu me manques lorsque tu es dans ton coin secret

- A moi aussi tu me manques tu sais, ne me fais pas passer pour la méchante c'est pas moi qui ai commencé

- Je sais, je sais... mais pourquoi ne veux-tu pas me dire où tu vis ?

- C'est mieux ainsi, comme ça c'est moi qui contrôle si je veux ou pas te voir

- Je comprends plus rien, tu dis m'aimer et que je te manque puis après tu dis cela, ça n'a pas de sens

- Pour moi oui et pour mon équilibre aussi, ne bouscule pas les choses, tout finira par rentrer dans l'ordre j'en suis sûre, mentis-je

- Si tu le dis, je te fais confiance et surtout j'ai l'espoir car je t'aime plus que tout

- Au point de me frotter le dos sous la douche ?

- Juste le dos ? demande-t-il dans un grand sourire

- Disons pour commencer...

Nous nous levons et mettons nos assiettes dans le lave-vaisselle puis nous nous dirigeons vers la salle de bain, j'ôte mon tee-shirt et rentre sous le jet d'eau tiède où il me rejoint rapidement. Il m'attrape par la taille et m'embrasse dans le cou, je longe ma main dans ses cheveux et l'attire vers ma bouche où je l'embrasse avec avidité tout en lui mordant les lèvres avec gourmandise. Je monte une de mes jambes sur sa hanche en me collant à lui. Il me plaque contre le carrelage et tout en me soulevant il entre en moi avec tendresse et commence un long et lent va et vient en gémissant, j'agrippe ses épaules et râle de plaisir

- Prends-moi plus fort lui dis-je dans un souffle

Il accélère la cadence en suçant mes seins dressés de plaisir, je crie ma jouissance au moment où il se déverse au fond de moi en râlant. Il me remet sur mes pieds et entreprend de me frotter le dos.

- Chose promise chose due dit-il en souriant

- Je vois ça (rire)

Nous finissons notre toilette puis nous sortons de la salle de bain tout deux enroulés dans une serviette en guise de vêtement. Nous allons nous installer dans le salon, sur le canapé tandis que Pierre nous sert à boire, un whisky pour lui et un soda pour moi.

- Notre week-end s'annonce bien je trouve dit-il en prenant place près de moi

- Je trouve aussi en effet, du moins je ne suis pas déçue pour le moment

- T'ai-je déjà déçu ? demande-t-il

- Tu sais très bien que oui, mais pas sur le plan cul

- Alors disons que je remporte une demi victoire

- Si cela te contente, moi j'aurais préféré continuer comme avant et ne jamais l'être

- Je sais j'ai merdé à fond et ne sais pas comment me racheter

- Tu es sur la bonne voie mais et ta copine Justine, elle devient quoi ? demandais-je curieuse

- Je n'ai pas envie de parler d'elle répondit-il en bougonnant

- Ce n'est pas très honnête de ta part envers elle tu ne crois pas ?

- A mes yeux c'est nous deux le plus important, c'est auprès de toi que je veux finir ma vie

- Dommage que ce n'a pas toujours été le cas

- Putain Leslie t'es pas venue ce week-end pour qu'on se prenne la tête quand même !

- Désolée si je te gonfle, je crois que je ferais mieux de repartir chez moi

- Et voilà ! Une fois de plus tu fuis... pff tu me désespères !

- Au moins ça a le mérite d'être clair bon ben moi je vais allez m'habiller et partir

- T'as pas intérêt de faire ça, dit-il menaçant

- Sinon quoi ? Tu vas faire quoi ?

- Euh... je ne sais pas mais je ne te laisserai pas partir tu es à moi pour le week-end c'était convenu comme ç

- Mais je ne suis pas ta chose Pierre bordel !

- Ce n'est pas ce que je voulais dire, tu m'as compris de toute façon fait pas l'innocente

- J'aime quand tu t'emballes dis-je avec un sourire en coin, t'es encore plus beau

- Allez fout toi de ma gueule maintenant !

- Ressers-moi un soda au lieu de bouder comme un enfant

- Je ne boude pas ! dit-il en me servant

- Juste un peu... viens plus près de moi et montre-moi à quel point tu veux que je reste ici

Il se rapproche de moi, me prends dans ses bras et délicatement il pose ses lèvres sur les miennes et me donne un doux baiser. Je sens qu'il est à fleur de peau alors je ne le taquine plus et répond et son étreinte. Nous passons la majeure partie du week-end à faire l'amour, je n'ai pas dans mes souvenirs, même les plus fous, d'avoir fait autant l'amour en si peu de temps. J'ai adoré chaque moment, chaque caresse surtout parce que je sais au fond de moi que ce sont les derniers. Je vais prendre trop de ventre alors je ne pourrais plus venir le voir à mon grand désespoir car il est toute ma vie.

Après ce week-end magnifique je rentre chez moi où je ressens le vide et la solitude. J'essaye de m'occuper comme je peux afin de ne pas faire une fixation sur le temps qui ne veut pas s'écouler. Finalement cela passe plus vite qu'on ne le croit, cela fait deux semaines qui sont passées et Pierre me harcèle au téléphone tous les week-ends pour que je vienne le voir, chose que je ne peux hélas plus faire, ma grossesse ne passe plus inaperçu, j'ai même été dans l'obligation de l'annoncer à mon employeur.

Je suis à présent enceinte de 4 mois, il me tarde de savoir de quel sexe est mon enfant afin de commencer à chercher des prénoms. Je le sens bouger en moi et à chaque fois j'ai les larmes qui me montent aux yeux car Pierre n'est pas là pour partager ce moment avec moi. Il aurait été un papa formidable, je n'ai aucun doute là-dessus. Je décide de l'appeler. J'attrape mon téléphone et compose son numéro. Ça sonne...

- Allo ?

- Pierre c'est Leslie comment vas-tu beau brun ?

- J'irais mieux si tu étais près de moi ou si je te voyais plus souvent

- Je viendrais promis mentis-je

- Oui mais quand ? Je dépéris sans toi

- Oh tu exagères ! Je suis sûre que tu te portes comme un charme

- Qu'est-ce qu'il t'arrive que tu m'appelles ainsi

- Rien j'avais juste envie d'entendre ta voix, tu me manques


Come Back To MeWhere stories live. Discover now