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   CA FAIT bientôt deux ans que j'observe les iris noisettes de Théa Del Rey.

   Elle est heureuse, la plus belle de ses étoiles brille au fond de ses pupille quand elle rigole pourtant, j'aurais pas parié dessus avant, quand son sourire faux s'accrochait désespérément au bout de ses lèvres gercées.

   C'est un phœnix, elle est née, son âme est morte mais est à nouveau en plein essor.

   Elle est forte et courageuse, même si je l'entend affirmer qu'elle chiale, je pense que c'est des conneries ; quand on pleure on l'dit pas trop.

   J'suis content de l'avoir vu évoluer comme un petit oiseau fragile, de ses grands jeans et pulls tombants, ses longs cheveux, ses petites lunettes et ses lèvres sèches pleines de ferrailles.

   Maintenant elle fait jeune mais tellement plus vieille avec son carré chocolat, ses pulls de velours bleu nuit et ses jupes courtes, elle m'ensorcèle avec ses lèvres carmins et ses dents alignées, avec ses grands yeux agrandis par le verre de sa monture noire.

   Phœnix c'est Théa et mon cœur qui renaissent des cendres après avoir vu l'être aimé.

ThéaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant