Mélodie

~10 janvier, après-midi, partie C~

J'ai même pas assumé. Oh, je te demande pardon... Si t'es là, je te demande pardon. J'aurais dû assumer, mais je ne l'ai pas fait. Je fermais les yeux, c'était trop dur, ça me faisait ressortir des souvenirs atroce. J'avais peur. J'ai paniqué.

Ensuite, il m'a embrassé de force, bien sur.

Puis Stéphane et John riaient. J'avais peur, je fermais les yeux, mais il me demandait de le regarder faire. Alors, c'est ce que j'ai fait. Je l'ai regardé. Et Stéphane a voulu poser d'autres questions. Mais, il ne l'a pas fait car Samuel l'a regardé en lui disant qu'il ne posait pas les bonnes questions et qu'il ne savait pas vraiment y faire pour me faire pleurer.

- Comment c'était ta première fois avec moi ? T'as résisté, je m'en souviens, et tu sais pourquoi je t'ai baisé ? Tu t'en rappelles, pas vrai ?

Il a commencé à enlever ses vêtements et à me faire pareil, puis il m'a poussé contre le lit et m'a fait tomber dessus. J'étais contre lui, sous lui et immobile.

- Allez, Mélodie. Répond à la question. On oublie pas vraiment sa première fois.

- Je les ai défendu et tu m'as baisé dans le van. Je m'en souviens.

- Et qu'est-ce que je t'ai dit ?

- Que... Ca serait ça ma punition à chaque fois que j'essayerais de me défendre.

Il a commencé à rentrer en moi et je me suis forcée pour ne pas gémir. Ca m'a fait un mal de chien.

- Ta dernière... Punition, la plus grosse que t'a dû subir. C'était laquelle ?

Si j'ouvrais la ouche j'allais gémir, du coup je n'ai pas voulu lui faire ce plaisir, et il a insisté et insisté. Alors, j'ai ouvert la bouche et je lui ai dit d'aller se faire voir. J'avais mal, et à chaque fois qu'il m'a pénétré : il y a mis de la puissance. Ses vas et viens étaient de plus en plus puissants et rapides. Parfois, j'en pouvais plus, alors des gémissements sortaient de ma bouche. Il a continué et il m'a posé la question, il n'était pas essoufflé, alors que je n'en pouvais plus. J'avais les larmes aux yeux et il s'est arrêté. Il a dit à John d'aller chercher les autres. John lui a sourit et a finit par partir. Il est arrivé avec Antoine, Kévin, Benoît et Daniel.

- Je crois qu'elle a besoin qu'on lui remémore ce moment... Quand, vous savez... Elle était dans les pommes et on est tous...

John a commencé à enlever ses vêtements et il s'est jeté sur moi en continuant le travail que Samuel lui avait laissé.

Mon coeur battait si fort que je croyais qu'il allait me lâchait. Puis, après lui, ça a été au tour de Daniel, de Kévin, de Mike, d'Antoine et de Benoît. A partir de Mike, je les ai supplié d'arrêter. J'en avais assez, mais ils ont continué et j'ai pas pu les en empêcher. J'étais fatiguée et je commençais à m'endormir, mais j'ai reçu une clac. J'ai ouvert les yeux si rapidement que j'ai vu Stéphane qui lui aussi venait faire son tour. J'en pouvais plus. Je croyais que j'allais mourir. Mon bassin me faisait mal, mes jambes étaient paralysées et mon coeur allait s'évanouir tellement c'était horrible et douloureux. Je les ai regardé dans les yeux, mais celui que je haïssait le plus, c'était Samuel. Tout ça me faisait mal. Et il a dit que ça suffisait pour le moment. Il m'a frappé pour que je me réveille et m'a tiré les cheveux pour que je me redresse. Je gémissais, j'avais mal et je ne savais pas comment je faisais pour tenir encore debout. Je lui ai lancé des regards haineux et je lui ai dit qu'il pouvait aller se faire voir. Il a dit qu'il me punirait plus tard pour ça, mais qu'il préférait plutôt me parler de Marina.

- Pourquoi tu lui as dit d'aller mourir ?

- Elle... Putain, mais je... Je les ai toutes sauvé, et, elle n'y voyait rien.

- Tu sais qu'elle est morte ?

- Elle l'a mérité ! A cause d'elle, je ne suis pas qu'à vous, mais à tout les putains de pédophiles de cette foutue planète ! Elle...

- Arrête de pleurer et ne crie pas, tu veux me rendre sourd ou quoi ?!

J'ai baissé le regard et je lui ai dit d'aller se faire voir. Il m'a frappé et j'ai recommencé et ainsi de suite. Puis, j'ai fini par arrêter de verser des larmes.

- Bon très bien, maintenant, je veux que tu me dises la vérité. Rien que la vérité, d'accord ?

J'ai baissé les yeux et lui ai dit que je ne mentirais pas.

Il m'a souri, m'a embrassé et m'a posé les questions.