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"-Lucy! Derrière toi !"
Quelqu'un venait de crier, c'était la voix du père de l'interpeller. Elle n'eut pas le temps de voir d'où venait vraiment le son, que Lucy entendit quelque chose siffler derrière elle...
La jeune fille laissa entrer l'homme dans sa chambre en se décalant sur le côté. Le Play-boy se dirigea vers le lit, où il s'y assit. Il devait faire plus de dix centimètres qu'elle. Elle ferma à moitié sa porte de chambre et avança vers le lit, fixant le brun. Et prête à l'écouter. C'était pas tous les jours qu'elle allait rencontrer pour la première fois son père qui était censé être mort.
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"-Je suis désolé...Je ne savais pas que..."
"-Que tu avais une fille, je sais. Moi je croyais que mon père nous avait abandonné."
"-Mais pourquoi nous l'a-t-elle caché tout ce temps ?"
Pour répondre à sa question. Elle attrapa sa veste et sortit la lettre de sa mère d'une de ses poches et la lui tendit. Pour pouvoir se retrouver dans cette pièce au côté du génie du vingtième siècle, elle avait du passer par des intervalles et avait ensuite du prouver son identité avec un test ADN. Pendant la lecture du courriel, la figure du brun ne faisait que de changer d'émotions. De l'étonnement à l'angoisse et de la tristesse à la colère.
"-Daisy est donc morte. Je suis désolé pour toi Lucy, maintenant je serai là pour toi quoi qu'il t'arrive ! Je te protégerai !
-Merci... Enfin je crois..."
Dans les paroles qu'il lui avait dit sa voix était mêlé à une profonde tristesse mais ne le montrait pas extérieurement. Il ne répondit rien à la réponse de la jeune femme et Lucy l'en remercia mentalement car à chaque fois qu'elle parle trop de sa mère, elle se met à verser des larmes. Mais il reprit à reparler d'elle, c'était donc peine perdu.
"-Je comprends mieux maintenant pourquoi elle est partit du jour au lendemain sans me laisser de messages. A l'époque je ne savais m'occuper de rien, j'étais égocentrique, on me le dit encore aujourd'hui. Elle a bien fait. Mais en même temps non car j'ai raté toute ton enfance... Je suis vraiment désolé...
-C'est bon ! Ne t'inquiète pas, je te pardonne ce n'est pas de ta faute ! "
Les mots du milliardaire étaient des plus sincères, se qui toucha énormément l'adolescente qui n'avait jamais eu la protection ou l'amour d'un père. Après la phrase de celle-ci les épaules de Tony se détendirent. Il avait stressé toute la journée. Même que c'est collègues s'inquiétaient beaucoup pour lui et sa santé, étant donné que ce dernier était d'habitude sur le qui-vive et qui travaillait pendant des heures avec une concentration de fer et d'arrache pieds. Il avait été toute la journée dans la lune et regardait toute les 30 secondes sa montre. Puis un sourire apparut sur le visage de l'homme.
