Hope.

Chapitre 5

Je me réveilla difficilement j'avais assez mal dormi. Il était huit heures du matin. Mon premier réflexe fus de regarder mon téléphone, j'avais deux nouveaux messages.

De : L'emmerdeur.
Pourquoi t'es si peu sociable et tu veux parler à personne?

De : L'emmerdeur.
Bon bah bonne nuit tout de même Hope.

Il m'énerve celui là. Qu'est ce que ça peut lui faire à lui , monsieur le populaire.
Je ne pris pas la peine de répondre et descendis pour déjeuner.

Je prépara mon petit déjeuner quand mon père arriva dans la pièce.

Bonjour Hope. Bien dormi? Me demanda mon père, je m'entendais bien mieux avec lui , malgré qu'il soit sous l'emprise de ma mère.
Bonjour , bof et toi papa?
Oui ça va. Bon appétit. Je lui souris et le remercia avant d'entamer mon petit déjeuner.

Après avoir débarrasser la table, je monta me préparer. Je mis un jean simple , avec une tee-shirt ample gris uni. Et je m'attache les cheveux en une queue de cheval haute. Puis je m'assoie sur mon lit , enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et active ma musique. Ma musique.. c'est ma meilleure amie. Je n'ai pas besoin de plus.

Tout d'un coup , je vis ma mère entrer en furie dans ma chambre.

Ça t'arrive de répondre quand on t'appelle? Dit-elle furieuse.
Désolé maman j'écoutais de la musique. Répondis je d'une petite voix.
Je t'ai demandée de faire le ménage. Dit-elle sèchement.

Je baissa la tête en acquiescent , et je descendis pour faire le ménage. J'avais peur de ma mère, vraiment. Je savais de quoi elle était capable et je souhaitais que ce week-end se finissent rapidement.

Au bout de deux heures le ménage était terminée. Je décide de sortir me balader. J'enfile mes baskets et sors.
Je me balade , quand j'arrive devant un parc, j'entra dans celui ci , et part m'asseoir sur un banc libre. Puis je regarda les enfants jouaient.

Hope? Une vois me sortit de mes pensées.
Je me retourna vers cette voix. Oh non pas encore.
Qu'est ce que tu veux à la fin? Répondis je froidement.
Comprendre.
Comprendre quoi Cole?
Pourquoi t'es comme ça avec tout le monde.
J'ai besoin de personne, je suis bien seule.
Il se tourna vers moi , il fit les gros yeux , j'haussa un sourcil signe que je ne comprenais pas sa réaction.
Ta joue ? Que t'es t'il arrivée?
Je me suis cogner. Répondis je simplement.
Hm , tu n'as pas étais de main morte. Fais attention la prochaine fois.
Ouais. Bon salut.
Je me leva et partit , quand il me retena par mon bras.
Mais qu'est ce que tu me veux bon sang? Je commençais à m'énerver.
Pourquoi ? Pourquoi tu veux resté si seule?
Parce que c'est mieux. La solitude c'est bien. Et c'est ce que je veux. Les amis c'est trop prise de tête et ça prend trop de temps. Allez salut.
Je partis quand je l'entendis crié.
Je comprendrais la véritable raison un jour.

Il ne me lâchera donc jamais.

Je rentra chez moi. Ma mère m'attendais les bras croisée. Ça n'annonce rien de très bon ça.

Où étais tu? Me demanda t'elle.
Au parc.
Et qu'est ce que tu avais besoin d'y faire? La pute?
Non , j'avais juste besoin de m'aérer! Dis je en haussant le ton.
Parle moi sur un autre ton. Qui t'as permis de sortir?
Moi même.
Je reçu instantanément une gifle qui me fis tomber sur mes fesses.
Mais t'es malade?
Tu te rebelles maintenant toi?
J'en ai marre de passer pour le punching ball de service! Criais je.
Une deuxième gifle, puis un coup de pied dans le ventre arrivèrent aussitôt.
Je t'ai dis de me parler sur un autre ton. Maintenant dégage. Tu reviendras demain et après tu retourne à l'internat. Elle me jeta dehors et ferma la porte.

J'étais à la rue pour la soirée et mon ventre me faisais terriblement mal. Je marchais dans les rues , la nuit tombait. Tout devenait sombre, c'était effrayant. Soudain je sentis une main sur mon épaule. Je sursaute. Et me retourne d'un coup , pour pouvoir observer à qui appartenait cette main.
Je vis un homme d'une quarantaine d'année avec une tête pas très chaleureuse et qui puait l'alcool.

Ça va ma jolie? Il souria c'était répugnant.
Lache moi connard. Dis je avant de reprendre ma route.
Il me rattrapa et me colla au mur qui se trouvait à ma droite. Lâche moi je t'ai dis. Criais je.
Ta gueule , laisse moi faire chérie. Il était vraiment horrible. Il me toucha, ça me répugnais vraiment. J'essaya de me débattre, en vain. Il arracha mon tee-shirt. Super je l'aimais bien ce tee shirt connard. Fin bref c'est pas le problème là! Je me debattais et hurlais à plein poumons mais rien. Cette rue était déserte. L'homme, continua son affaire. Vous allez penser qu'un gentleman va venir me sauver et que je vais tomber dans ses bras ensuite. Et bien non , ce soir , je me suis faites violée par cet homme répugnant. Il est partit et ça fait une demi heure que je suis dans cette même rue recroqueviller sur moi même en train de pleurer toute les larmes de mon corps. Je me sens sale , répugnante, horrible. Je m'endormis dans cette rue en pleurant et au sol.