Chapitre 2

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On aurait pu dire que j'avais passé un mauvais quart d'heure. Pour Maxon ce n'était pas un mauvais quart d'heure ça devait être certainement amusant. Bon j'avouais que sur la fin il l'avait un peu regretté. C'était pas ma faute si j'en avais eu marre et que j'en avais profité pour le mordre. J'étais peut-être allée un peu fort. Depuis que je l'avais mordu, il n'arrêtait pas de ronchonner. J'en avais profité pour filer dans la salle de bain adjacente à notre chambre et m'enfermer à clef. Il ne fallait pas que je lui permette d'avoir une autre occasion pour se venger. Pourquoi il avait fallu qu'il sache que les chatouillements étaient mon point faible. Peut-être que la prochaine fois, je devrai pleurer. Ça devrait le dissuader de recommencer. Elle était vraiment luxueuse. Je ne pensais pas que je pourrais m'habituer à ce luxe permanent alors que je savais pertinemment que des personnes vivaient dans la misère.


  Une horloge se trouvait sur un mur de la salle de bain, juste au dessus de ma coiffeuse. Elle indiquait 4:37 du matin. Je comprenais mieux pourquoi j'étais épuisée. Je n'avais tellement pas l'habitude de me coucher aussi tardivement mais ce n'était pas mon mariage tous les jours. Je préférais ne pas appeler Lucy à cette heure aussi avancée dans la nuit. J'avais beau être la reine j'avais un minimum de compassion pour le personnel. Je savais que Maxon s'énervait. On n'entendit que lui dans le silence de la nuit dans le palais. Je décida de prendre mon temps pour me démaquiller, me brosser les cheveux et me mettre en tenue de nuit. J'avais décidé de mettre mes cheveux flamboyants en deux nattes. J'avais choisi en tenue un petit haut à bretelles et un short de pyjama assorti qui était sobre. Simple et pratique comme je l'aimais. En ce moment, il faisait une chaleur incroyable à Angeles. Je me regardai une dernière fois dans le miroir pour voir si je n'avais pas oublié quelque chose. Non c'était bon. Quoi ? Il était déja 5:10 ? C'était incroyable comment le temps passait vite.

  Je sortis de la salle de bain et me retrouvai face à un Maxon fou de rage. Il était tout rouge, le pauvre chou et me brandissait son bras qui avait rencontré mes dents. En effet, je ne l'avais pas loupé.

"America, tu as vu la marque que tu m'as faite ? m'interrogea-t-il.

- Oui au moins tu as une marque de mon amour, le taquinais-je.

- America... s'impatienta Maxon.

- C'est mon nom en effet. Tu veux bien m'excuser, je suis fatiguée je vais dormir, lui répondis-je en me glissant sous les draps.

- Mais Ame te défiles pas ! s'énerva Maxon.

- Il n'y a pas de "Mais" allez viens te coucher s'il te plait"


Il n'osa pas me désobéir et s'allongea dans le lit. Je sentis que ça l'énervait parce qu'il bougonnât "On en reparlera dans quelques heures !" Je m'endormis sur ces paroles.




Je me fis réveiller par quelqu'un qui m'appelait. Qui osait me déranger? Je dormais si bien. Si c'est Maxon qui essaye de se venger, il va voir. Je sentis que la place à coôté de moi dans le lit était  vide. Maxon devait être levé pour travailler sur les castes le connaissant. Vu que la désagréable personne insistait pour que je me lève. Je tâtonnai sur la place vacante du lit pour prendre l'oreiller de mon cher et tendre et j'en profitai pour le lui balancer à la figure. Enfin un peu de calme. A croire que les bonnes manières étaient une chose inconnue aux yeux de ce perturbateur de sommeil. Je croyais que c'était un domestique qui aurait pu prendre cela comme une excentricité. Cependant, je fus surprise de savoir que c'était Maxon qui cherchait encore à se venger. Je pensais qu'il n'avait pas eu sa dose en guili-guili car c'est comme ça qu'il décida de contre-attaquer. Je lui fis comprendre qu'il devait être tôt et que j'avais encore envie de dormir. Avec mon grand étonnement, j'appris qu'il était dix heures passées et qu'il fallait qu'on se dépêche à descendre sinon ma sœur mangerait tous mes plats préférés lors du petit déjeuners. Je ne me posai pas la question si c'était une ruse ou pas que je sautais du lit. Je pris ma robe de chambre. Je me moquai d'arriver dans la salle à manger en robe de chambre et pyjama. Je ne savais pas si Maxon avait fait exprès parce qu'il savait pertinemment que je ne pouvais résister à l'appel de la nourriture ou non. Je descendis donc à toute vitesse les escaliers et vis plusieurs gardes qui étaient surpris que leur reine se baladait ainsi dans les couloir du palais. Quand j'arrivai enfin dans la salle à manger, je pris la tartine de beurre et une petite tartelette dans l'assiette de mon clone.

"America, mais pourquoi tu piques dans les assiettes des autres ? me demanda May visiblement frustrée de mon attitude. Ce n'était pas ma faute si j'avais une faim de loup.

- Je vois que tu t'es fait avoir, May, déclara Maxon. Il avait dit ça en descendant l'escalier.

- America tu as pris l'habitude de piquer dans l'assiette des autres? me réprimanda Maman. Ce n'est pas comme ça que je t'ai éduqué...

-En même temps, on le fait à l'un et à l'autre, disons-nous en chœur avant d'éclater de rire."

Maxon s'assied à ma gauche comme à son habitude. Je savais qu'il avait l'habitude que je contre-attaque mais il fallait bien que je fasse la paix pour pouvoir me venger au moment le plus inattendu pour lui. Je l'embrassai donc sur la joue et en profitai pour lui demander comment allais son bras et que ce serait vraiment dommage d'abimer un si adorable petit bras. Je le vis rire à ma plaisanterie. Il me répondit que la marque avait disparue. Donc je n'avais pas été trop méchante.


Une vie royale (La Sélection Fanfiction)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora