Chapitre 5

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Je me rendis compte que rien ne se passait. C'était étrange quand même. Je devrai peut-être regarder derrière moi. J'avais peur de me retourner et de voir un Renégat avec une arme au-dessus de moi avec un air cruel. Bon okey, là ça virait vraiment au délire paranoïaque. Je décidais de rouvrir les yeux pour voir la réalité de la situation. Juste au moment où j'ouvrais les yeux, j'entendais quelqu'un rigoler ? Oh, mais je ne connaissais ce rire. Maxon, tu vas souffrir ! Tu vas regretter ta blague. Quand je levais la tête, je le vis mort de rire en train de se plier en deux. Toi, je ne vais à pas te louper mon coco. Ta souffrance sera longue. Quand il daigna enfin me regarder, il vit mon regard le plus noir le fixer.

« Bon tu m'aides au lieu de te marrer ? M'agaçais-je

- Rho mais où est passé ton sens de l'humour ? Rigola tout de suite.

- MAXON CALIX SCHREAVE ! m'impatientais-je.

- Rho c'est bon, t'es pas drôle, me répondît-il pendant qu'il dégageait mon pied.»

Après avoir dégagé mon pied, je sautai sur mes pieds et j'eus un sourire maléfique. Je pensais déjà à ma vengeance. Il allait souffrir et ce serait très drôle. Je rigolais intérieurement. Je le voyais venir. Il allait s'excuser enfin il serait plutôt en train de me supplier de le pardonner, qu'il regrettait et tout le blabla qui va avec. Mais il allait voir. Et puis il savait très bien pourquoi je prenais peur sur ce sujet. Pendant que je réfléchissais, j'acceptais la main que me tendait Maxon pour me relever. Sa moue trop triste et désolée me fit fondre, je lui répondis avec une petit baiser. Son visage s'illumina. J'imaginais qu'il pensait avoir gagné. Il était si loin de la réalité. J'allais me venger et il serait tellement pris au dépourvu. Je partis en courant en lui disant que j'avais des choses importantes à faire. Il me répondit que lui aussi.

Ce fût à ce moment que j'eu un éclair de génie pour ma vengeance. D'abord, il fallait rester naturelle sinon il allait se douter de quelque chose. Je ne devais pas me faire devancer. Je pourrai utiliser de l'aide à Lucie, elle saura quoi faire. J'allais lui envoyé dans l'après-midi un mot pour lui proposer un rendez-vous dans la salle de cinéma. Il ne pourra pas résister à ça. Il adore prendre du popcorn quand il regarde un film. J'allais donc trafiquer la machine à popcorn pour y mettre un mélange qui me semblait dégoûtant. Pour faire cela, je ferai un petit tour dans les cuisines. J'étais vraiment diabolique. Le pauvre, il allait souffrir. Mais juste voir sa tête surprise c'était le plus drôle. Et puis, je ne pouvais pas le laisser gagnant après une telle blague.

Si seulement Celeste avait été là, on aurait fait un coup mémorable. Elle me manquait. Je pensais que c'était celle qui me manquait le plus de toutes les Sélectionnées. Marlee était au palais donc c'était un peu différent, je la voyais tous les jours. C'était bizarre la vie sans elles. Le palais semblait vide sans leur présence. Je comprenais mieux les paroles de la reine Amberly. Les autres sélectionnées étaient celles qui pouvaient nous aider le plus en soutien féminin pendant la première année seule au palais. Tout avait changé. On pouvait penser qu'avec l'insouciance qu'on avait avec Maxon, on avait oublié l'attaque lors du Choix mais pas du tout. On s'était juste rendu compte qu'il fallait vivre pleinement et on le faisait malgré nos emplois du temps assez chargés.

Après cette réflexion, je me rendis dans notre chambre. Il y avait ce que je voulais pour commencer le plan. Je fouillai dans les tiroirs pour retrouver un papier. C'était un papier spécial. C'était celui sur lequel Maxon et moi avions pris l'habitude de nous envoyer des petits mots pour nous donner rendez-vous. On ne voulait pas tout changer d'un coup. On voulait garder nos petites habitudes de la Sélection. Il fallait avouer que c'était assez sympa et drôle comme résultat. Je pris un stylo et j'écrivais sur le papier Ce soir salle de cinéma à 21:00 ? . Je le pliai et le donnai à un domestique qui traînait dans le couloir. Je lui ordonnai de le donner à Maxon le plus rapidement possible que c'était une urgence. Il fallait mettre tous les points de mon côté. Maintenant il fallait attendre une réponse. Je décidais d'aller dans le boudoir pour me reposer. Je pris un livre et le commença. Après tout, j'avais du temps à tuer. Je fus interrompu au bout d'un moment par quelqu'un qui toqua à la porte.

Une vie royale (La Sélection Fanfiction)Kde žijí příběhy. Začni objevovat