Chapitre 3

1.4K 50 1
                                    

Après le petit-déjeuner, Maxon partit rejoindre ses conseillers pour son projet de dissolution des castes. Quand à moi, j'emmenai nos derniers invités féminins dans le Boudoir. Cet endroit me semblait vide sans la présence d'Amberly. Je laissai les invitées s'installer où ils voulaient. Je vis Nicoletta me faire une petite place. Depuis la réception pour la délégation d'Italie nous avions fait plus ample connaissance. Elle ne remplacerait jamais Marlee mais c'était une amie très proche. Je lui avais permis de se perfectionner en anglais et elle m'apprenait l'italien. On parlait en anglais généralement. Parce que l'italien c'était nouveau pour moi et que je n'étais franchement pas douée. Je m'assis donc à coté d'elle et on commença à parler.



" America tu étais sublime hier ! me complimenta-t-elle.

- Merci c'est gentil ! Je suis contente que tu ais pu venir à Illéa, lui avouai-je.

-Père était un peu réticent au début, m'avoua-t-elle à son tour.

-Ah bon Pourquoi ? Nous avons l'air menaçant Maxon et moi? lui demandai-je sur le ton de la plaisanterie.

- Ah nan pas du tout! rigola-t-elle. Il a entendu parler des attaques des Rénégats, me confia-t-elle dans un chuchotement.

- Mais qu'est ce que tu as dit pour le convaincre alors ? demandai-je perplexe.

- Je lui dit ce qu'il voulait entendre, que j'étais en très bon terme avec la nouvelle Reine d'Illéa et que cela ne pouvait qu'être bien si 'y étais. Ça montrerai que cette alliance est importante à nos yeux, me raconta-t-elle.

-En tous cas, je suis contente de te voir, dis-je en la prenant dans mes bras."

Notre étreinte fut de courte durée parce qu'un flash nous aveugla. Une fois que le flash avait fini de nous aveugler, mon amie me chuchota "Je ne savais pas que les photographes étaient autorisés dans le palais". Je lui répondis "Je ne le savais pas non plus et c'est bizarre." Le mystérieux photographe n'était autre que Maxon. Je ne savais pas ce qu'il avait derrière la tête mais il semblait très fier de lui. Je m'adressa donc à la gent féminine qui était dans la pièce : " On m'avait expliqué que les hommes n'avaient pas accès au Boudoir mais il faut croire que mon Royal Epoux aime briser les règles." Comme je l'espérai, mon public gloussa. Il me photographiait alors qu'il savait que je voudrai pas forcément. J'avouais que ça me faisait plaisir au fond mais le taquiner me faisait encore plus chaud au cœur. Cependant, il ne semblait pas vouloir décamper. Les pleurs allaient rentrer en jeu. Je le voyais qui me regardait d'un air attendrissant comme à son habitude mais je ne pus m'en empêcher de l'imiter. Pour le prendre au dépourvu, je fis couler des larmes. Il fallait bien se venger et comme je savais qu'il était pris au dépourvu lorsqu'une femme pleurait. Bien sûr, mes invitées essayaient de me consoler mais finirent par se rendre compte que cela ne servait à rien. Elles comprirent mon stratagème quand elles virent un mini sourire diabolique. J'avouais je m'étais un petit peu entraîné. Maxon accouru en étant affolé. J'étais devenue une bonne comédienne. Il me prit dans ses bras comme je lui avais appris pour consoler une personne. Je lui chuchota dans le creux de son oreille.

" Alors je t'ai bien eu ?
- Attends tu t'es moqué de moi ? Me questionna-t-il en se détachant de moi."

Tout le monde explosa de rire sauf Maxon qui était légèrement vexé de s'être fait avoir aussi facilement. "J'ai compris je retourne travailler, mon trésor" me déclara-t-il en me faisant un clin d'œil comme pour me dire qu'il comprenait ma tactique. Le reste de la journée se passa assez calmement. Les invités repartirent au fur et à mesure dans la semaine. Ceux qui partirent les derniers fut évidemment ma famille. Quelques jours après le départ de toute ma famille je reçus une lettre. Avant de l'ouvrir, je ne savais pas qui était l'expéditeur.

Chère America,

J'ai vu ton mariage à la télévision. Toute la famille était là sauf un membre, moi. Comment tu as pu m'oublier. Je suis ton frère. Tu m'as déçue. J'imaginais que mon absence t'avait énormément affectée et que tu m'inviteras. Mais nan cela te semblait inutile. Tu sais je te remercie quand même d'avoir utilisé Maxon pour l'épouser grâce à toi mes commandes ont augmenté.

Ton frère, Kota.

  Plus je lisais la lettre de mon frère cupide et idiot, plus la colère et l'indignation montaient en moi. C'était incroyable cet ego. Il me surprendrait à chaque moment. Il n'avait pas compris que j'aimais Maxon. Rien ne pourra changer mes sentiments envers lui. Il a cru donc que je manipulais Maxon. Il devenait complètement timbrée à cause de son projet de monter dans la hiérarchie. J'avais demandé à Maxon de ne pas le faire accéder à la caste des Uns. Il savait l'histoire de ma famille, il a tout de suite compris. Le concerné n'était pas au courant bien sûr. Un valet passait par la salle à manger où j'avais pu lire cette affreuse lettre. Je l'apostrophai et lui demandai de détruire cette lettre. Maxon semblait vouloir la lire avant de la confier au valet. Je la lui passai et vis dans ses yeux s'installer les mêmes sentiments que j'avais éprouvés auparavant. Il confirma qu'il fallait détruire cette lettre. S'il y avait bien une chose qui était bien c'était de ne pas avoir de nouvelles de Kota. Je ne voulais plus en entendre parler tant qu'il n'avait plus son obstination pour les castes.

Une vie royale (La Sélection Fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant