Sarah - La Beauté Intérieur. [TERMINÉE&ENCORRECTION]

PARTIE 17

Selem wa aleycoum, Bonjour ❤️

Je décide donc de saisir mon téléphone afin d'appeler la seule personne qui pourrait réellement me réconforter.

Et cette personne n'était personne d'autre que Ibtissem.

Aujourd'hui ça te blesses, demain tu en rigoleras. Tu sais, Dieu est grand, la douleur ne dure qu'un temps. Tu t'en remettras, bien sûr, si tu as la foie...

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"Me regardes pas, je t'appartiens pas"

Partie 17💘

Je compose alors son numéro avant de le coller sur mon oreille, et lorsque je dis « allô » je n'ai pas pu m'empêcher de m'effondrer.

Elle me dit alors qu'elle me rejoint au plus vite, ce qu'elle fit puisque à peine quelques minutes plus tard la voilà près de moi.

Je me lève, puisant toute la force qu'il me restait avant de la prendre dans mes bras.

Je pleurais ensuite toutes les larmes de mon corps, me vidant de toute tristesse que me rongeait.

Et après plusieurs minutes, je le détache enfin d'elle totalement détruite.

On s'assoit ensuite de nouveau sur le banc, lorsqu'elle posa sa main sur la mienne signe afin de me montrer qu'elle était là pour moi.

Je me mets ensuite à tout lui expliquer dans les moindres détails, pour la première fois, j'étais en train d'extérioriser toute la peine qui habitait en moi depuis maintenant deux ans.

Quelque chose dont je n'aimais pas parler, mais qui me fit tout de même énormément de bien.

Ibtissem: Tu sais Sarah, le meilleur conseil que je pourrais te donner, c'est de te battre. Je sais que dis comme ça, c'est pas évident mais tu ne dois pas laisser ses gens atteindre ton mentale et apprendre à ne plus te laisser faire. Il faut que tu t'endurcisse, et c'est pour ça que je tiens autant à ce que tu commences la boxe avec moi. Je t'aiderais à changer, je te fais la promesse.

Moi: Merci Ibtissem, mais dis moi, pourquoi tu tiens autant à m'aider comme ça ?

Ibtissem: Parce que je me reconnais beaucoup en toi.

Moi: Comment ça ?

Ibtissem: Et bien... il y a quelques années maintenant, j'ai subis une grave anorexie. Je devenais de plus en plus mince jusqu'à avoir littéralement la peau sur les os.

Moi: Ah ouais ? Mais là tu es tout à fait normal.

Ibtissem: Ça, c'est parce que mon médecin m'avais prescris des médicaments suite à cette anorexie. J'étais à un point où si je continuais comme ça, je risquais de tomber gravement malade jusqu'à en mourir.

Moi: *choquée* C'est vrai ?

Ibtissem: Oui. Et c'est comme ça que j'ai en quelques sorte prit des kilos en plus, de façon à avoir un poids correct. Mais après, j'ai attrapé une maladie à cause de ses médicaments dû à leurs nombreux effets secondaires. J'avais eu des boutons partout sur le corps, encore plus que quand tu as la varicelle.

Moi: T'avais quel âge à ce moment là ?

Ibtissem:  A cette époque, je devais avoir dans les environs de 15-16 ans. Les gens me fuyaient comme la peste, ils croyaient que j'étais contagieuse, personne ne voulait me toucher. Le simple fait de se retrouver à quelques mètres pour moi était pour eux inconcevable. Et quand j'étais en cours, personne ne voulait jamais s'assoir à cote de moi, c'est comme si j'avais la peste. Personne ne voulait me parler, ni avoir ne serait-ce qu'un contact avec moi. Cela me fais penser à un jour, un jour qui sera à jamais grave dans ma mémoire et que jamais je ne pourrais oublier. J'étais en cours quand la prof dit à un élève de changer de place et de venir à côté de moi. Le gars en question à alors commencé à devenir fou en expliquant à la prof qu'il était impossible pour lui de se mettre à côté de moi. Il a fait un véritable cinéma devant toute la classe jusqu'à finir par être viré, à ce moment là, je pr sentais tellement humiliée que je ne voulais même plus jamais mettre les pieds au lycée de ma vie.

Moi: Et après, comment t'as fait pour te sortir de tout ça ?

Ibtissem: Et bien après, je suis retourner voir le médecin. Il m'a dit que c'était bien les effets secondaires des médicaments, et que ça partirait bientôt. J'avais simplement dû patienter, mon poids avait déjà repris un équilibre normal. A ce moment là, j'avais aucun amis, je me suis retrouvée seule. Je sortais donc avec personne, je faisais rien de ma vie. Je me suis donc tournée vers la boxe, ce qui m'a vraiment beaucoup aidé. Le temps passait, ces boutons horrible sur mon corps se sont mit à partir, et de mon côté je prenais de plus en plus soin de moi. Les gens ont commencé à venir me parler, aujourd'hui, je ris encore de leur culot. Ces gens qui me dénigraient se comportait avec moi comme si de rien était, et c'est là que j'ai réalisé à quel point le monde était remplis d'hypocrite. Leur fausse amitié, je n'en n'avait nullement besoin. Et c'est pour ça que j'ai fini par devenir quelqu'un de très solitaire.

Moi: *les larmes aux yeux* Je suis désolée pour toi Ibtissem, ça avait dû être très dure pour toi.

Ibtissem: C'est rien ma sœur, on s'adapte. Et puis comme tu le vois, aujourd'hui grâce à Dieu, tout va bien pour le mieux. Mais retiens bien Sarah, que avec toute ses années j'ai appris une chose que je ne pourrais jamais oublier. Vaut toujours mieux être seule que être mal accompagné. Les gens sont en général là que par intérêt, peu se soucient réellement de toi. Et des hypocrites, t'en verra malheureusement toute ta vie.

Pire sentiment, d'entendre quelques chose qui te brise le cœur, et de devoir faire semblant, de ne ressentir aucune douleur...

A suivre...

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