Chapitre 11 ¤ Absence ✔

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¤ Plus j'y pense et moins j'oublie ¤

Point de vue de Tyson :

Son cri résonne dans la nuit noire. Il m'arrache le coeur et pourtant je continue.

J'essaie d'avancer dans la pénombre mais je ne distingue que le halo des girofares qui balayent l'espace.

Je ne veux pas. Elle ne peut pas.

Soudain, pris d'une profonde secousse, je me réveille. J'ouvre les yeux et immédiatement mon coeur se serre.

Se réveiller chaque jour en prennant conscience de l'absence d'un être cher est une épreuve qui me parait insurmontable.

Mais je préfère ne pas trop y penser. Plus j'y pense, plus tout cela me semble irréel et impardonnable.

Je pousse la couverture et mes pieds buttent contre un objet dur. Je tourne la tête. Le fameux objet se nomme Courtney.

Quelle idée j'ai eu de la ramener chez moi ? Je n'aurais pas pu la dépauser chez elle ?
Je suis un trop bon gentleman...

Je ne peux m'empêcher de sourire en la regardant dormir. C'est vrai que cette fille est un putain de canon.

Elle est très différente des autres filles que j'ai pu fréquenter. Elle est belle au naturel, sans en faire trop. Certainement pas comme l'un de ces pots de peinture...

Je décide de me lever pour aller préparer le petit déjeuner.

Je descends les marches transparentes qui mènent à la cuisine. La maison est déserte, mon père a déjà du partir au travail. En même temps, c'est la seule chose qui compte pour lui.

Et si il avait aperçu Courtney, il aurait encore crié au scandale. Il n'aime pas que je ramène des filles à la maison.

Je soupire avant de commencer à préparer à manger.

Point de vue de Courtney :

J'ouvre les yeux avec le ventre qui crie famine. Je n'ai pas le temps de réagir que je découvre avec frayeur que je ne suis pas dans mon lit, mais dans celui d'un inconnu.

Qu'est ce que je fais ici ? Si ça se trouve, un psychopathe m'a emmené chez lui et à abusé de moi... Non ce n'est pas possible, un psychopathe ne peut pas avoir un aussi bon goût en matière de décoration.

Tout autour de moi, les murs, en passant par le mobilier ou la literie, tout est d'un blanc immaculé. Les meubles sont design avec des courbes fluides et esthétiques.

Les stores, couleurs bois, sont la seule chose qui apportent un peu de couleur à la chambre. La pièce est immense et le lit fait face à une énorme baie vitrée qui donne sur une sorte de forêt.

Je décide de sortir du lit pour m'en approcher. Mes pieds avançent doucement sur le parquet froid.

La vue est tout simplement à couper le souffle. La personne qui dort dans ce lit doit avoir de la chance de se réveiller chaque matin face à un aussi beau spectacle.

Mes yeux retombent sur la commode qui est située à ma gauche. À part quelques trophées de football américain et un livre, rien n'est très intéressant.

Cependant, un détails attire mon attention. Un cadre est posé sur le côté, face cachée. Quand je le releve je distingue une femme avec un enfants. Un petit garçon est assis sur ses genoux.

Je souris, ils ont l'air heureux et épanouis. La photo n'est peut être pas très nette mais j'arrive à reconnaître le visage de l'un des enfants. Le plus grand, possède des yeux d'un bleu si unique qu'il est impossible de ne pas s'en souvenir.

Un toussotement dans mon dos me fait sursauter. Je repose le cadre si vite qu'il claque contre le meuble. Quand je me retourne, Tyson me fait face.

- Qui t'a permise de regarder, lance-t'il.

- Heuu... Excuses moi, je ne voulais pas me montrer indiscrète. C'est juste que je ne savais pas où je me trouvais. Je croyais qu'un psychopathe m'avait amenée chez lui, rigolais-je pas convaincue.

Tyson ne rie pas, au contraire, son regard se durcit. Calmos, j'essaye juste de détendre l'atmosphère...

- J'ai préparé le petit déjeuner. Tu peux venir.

- D'accord, merci c'est gentils de ta part.

Il hausse les épaules puis commence à marcher.

- Tyson, dis-je. Tu penses que je pourrais passer dans une salle d'eau rapidement juste avant de manger ?

Il se tourna vers moi, leva les yeux au ciel et répondit :

- Deuxième porte à droite.

Je vais à l'endroit que m'a indiqué Tyson. Je pousse la porte et arrive dans une salle de bain. Quelques produits de toilettes sont sur le rebord du lavabo mais rien qui me permette d'arranger ma tête.

Quand je lève les yeux, le reflet que me renvoie le miroir est horrible.
J'ai les cheveux emmêlés, mon maquillage à coulé et le teint de mon visage est comparable à celui d'une momie.

Je cherche dans les produits mais je ne trouve que des lotions pour homme. Aucun produit de beauté pour femme. Tant pis, je ferais sans.

J'arrange rapidement mes cheveux à l'aide de mes doigts et me passe un coup d'eau sur la tête. Ce n'est que maintenant que je me rend compte que j'ai dormi avec mes vêtements de ville.

Je sors rapidement et vais vers la cuisine. Cette maison est immense, je pense que je pourrais facilement m'y perdre. On aperçoit bien que le métier au père de Tyson est prestigieux.

Quand j'arrive devant la table où est dressé le petit déjeuner j'entends une porte claquer et les murs se mettent à trembler. Immédiatement, Tyson me fait signe de me cacher derrière la table.

Je m'exécute et essaie de me faire discrète. Que ce passe t'il ?
Soudain, une voix d'homme en colère s'élève dans la pièce :

- Tyson, je t'avais prévenu !

¤ Coucou ¤

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Des bisous, -Tess 💗

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