Chapitre 14: Nouveau départ

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                                                                                         Bulma

'                                                 '' Tu n'es qu'un poison pour moi Bulma "

       Je me l'a remettais en boucle depuis deux semaines. Oui, cela fait deux semaines qu'il est partit. Deux foutues semaines que je suis là, chez moi, à compter les minutes pour prier qu'il revienne. Je suis là , dans ma chambre, assise, dans un fauteuil, les genoux ramenés à ma poitrine et aucunes larmes n'est pourtant sortie , aucunes. Deux semaines où je regarde à travers ma fenêtre, où chaque nuits j'ai l'impression de l'avoir prêt de moi . Sa présence me manque, son visage me manque , son odeur me manque, ses lèvres, son sacré caractère, tout me manque chez lui. 

             Je ne sors plus de chez moi à cause des journalistes, car oui le soir où cela s'est produit j'avais quittée cette soirée, je les avais laissé en plan. C'était l'un des collaborateurs de mon père qui a dû faire la présentation à ma place. D'ailleurs j'appréhendais la réaction de mon père et finalement comme à son habitude il m'a dit : '' ce n'est qu'une mauvaise passe , ce n'est pas très grave, ça ira mieux, ''. Non! Tout sauf ça n'ira pas mieux ! 

           Mon visage est dans les journaux, à la télévision , à la radio, ils parlent tous de moi , de ce comportement  de l'autre soir. Et ce qui est le plus drôle dans tout ça, c'est que je n'en ai strictement rien à faire. Tout ce que je veux c'est être prêt de lui.

       Je sais que c'est mot sont durs à entendre, mais je sais qu'il ne l'ai pensait pas! Je n'y crois pas une seule seconde, non. Je crois toujours en lui, en nous. Mais si seulement je pouvais savoir ce qu'il fait à cette heure ci. Un millier de question se bouscule dans ma tête: Où est-il?               Que fait-il? Que pense t-il ? Je n'en sers rien et ça m'agace!

           J'ai besoin de sortir, j'ai besoin de voir des gens, je ne veux pas rester seule. Mais pourtant, c'est ce que je fais, je suis seule. Mon portable est bondé de messages venant de Chichi, d'autres de Krilin, même de Yamcha! Yamcha... je me souviens de ce soir là, quand je l'ai surprit chez moi, bourré, il avait essayé de me toucher. Végéta était arrivé, et il avait faillit le tuer. 

    Et d'ailleurs c'était cette nuit là que nous l'avons fait pour la première fois. Son corps musclé, brûlant contre le mien, son souffle. Ce n'était peu être pas le moment propice après ce qui m'étais arrivée, mais j'en avais envie, je voulais oublier ce qui s'était passée, je voulais le sentir contre moi, et j'en ai toujours envie. 

         Je pousse un long soupire, puis je décide de me couler un bain chaud. L'eau est agréable, la buée se colle à ma peau. Je me fais couler sous l'eau quelque minutes et c'est plutôt relaxant. Je descends en bas pour aller me faire un sandwich, puis je m'installe pour aller regarder la télévision, je zappe chaîne après chaîne. Entre les séries policières qui se ressemblent les unes et les autres et entre les films romantiques pathétique et clichés je décide d'écouter un peu de musique. 

        Je prends un vinyle dans l'étagère du bas : Nina Simone. J'aime le son que produit la platine avec le disque. Il y a ce côté Vintage que j'adore et avec du Nina Simone, vous êtes bercés dans un tout autre monde. Je n'aime pas beaucoup les musiques de maintenant. Certaines restent très jolies mais je pense que les meilleures resterons celle du XIX ème siècle. Je m'emporte au fil de la musique, je remue mon bassin tout en fredonnant. 

        Je regarde la pendule, il est indiquée : minuit vingt cinq. Je fais rapidement ma toilette, puis je me faufile sous les couvertures. En espérant que le sommeil me gagnera. Encore faut-il que je pense à autre chose qu'à lui. Le sommeil ne perdura pas longtemps. J'entendis un bruit provenant de ma chambre. 

Végéta & BulmaWhere stories live. Discover now