Chapitre 16 :Changement de plan

509 44 8
                                    

                                                                                        Végéta

-Végéta concentre toi un peu! 

-Tais toi! 

Ça va faire bientôt deux semaines que je ne l'ai pas revu. Il le fallait. Je devais partir. Je ne pouvais plus rester auprès d'elle, c'était trop dangereux et nocif pour moi. Après cette nuit là, je savais impérativement que je devais oublier cette année, celle où je l'a voyais chaque matin, descendant les escaliers avec un grand sourire , celle où elle passait des heures assise dans son laboratoire, celle où j'ai sentis pour la première fois que  j'avais un semblant d'humanité pour elle.

 Là bas il m'étais difficile de me concentrer sur mon entraînement, je dois devenir plus fort que Kakarott! Pourtant, une partit de moi veut la retrouver, la serrer dans mes bras, l'embrasser, lui faire l'amour. Mais si je devais faire ce choix, alors cela voudrait dire que je renonce à devenir celui que je voulais être: un super guerrier.

-Végéta attention ! 

Je n'étais pas prêt à recevoir cette attaque. Elle me propulsa dans un rocher. Je pouvais sentir la douleur de mon dos qui me laissa pousser un gémissement. Mais, j'avais besoin de cette douleur, elle me rappelait qui j'étais. 

Les points serrés je me relève, plus féroce que jamais, et vola le plus rapidement possible vers lui. Mes coups se faisaient de plus en plus rapide, violent, mais ils n'étaient pas précis. Ce qui me valut un autre coup de poing das le thorax.

- Végéta est-ce-que ça va ? Tu as l'air énervé et tu n'es pas concentré. 

- Ferme là à la fin! Je ne suis pas énervé! 

D'un geste rapidement il m'arrêta, sans oublier  son petit air de je-suis-là-pour-t'aider, ah! Il n'y avait même pas deux minutes son visage était celui d'un enfant qui s'amusait, et maintenant il veut se soucier de mes problèmes. Non rectification, je n'ai aucun, problème. 

- On en a finit pour aujourd'hui. 

- Espèce d'imbécile... sifflais-je  entre les dents. 

-Je vois bien que tu n'es pas concentré. Tu m'as demandé  de m'entraîner avec toi mais je peux ressentir qu'il y a quelque chose qui te mets dans cet état là. C'est à cause d'elle n'est-ce-pas?

- Laisse moi tranquille. Dans tout les cas tu ne peux pas comprendre. Personne ne me comprends.

Comment pouvais t-il autant se montrer aussi amicale et soucieux avec moi? Quel idiot je fais, il est devenu comme ça à cause de ces abrutis d'humain. Et puis, je pense sincèrement que si je devais lui dire ce que je ressens devant lui, cela voudrait dire que je rendrais les armes, autrement dit, que je ne le considérais plus comme ma cible de combat, mais comme un ami.

Une main se posa sur mon épaule, je fis volte-face sur lui, un sourire amical se dessina sur son visage. 

- Bon! Je vais te laisser ici alors, je vais rentrer chez moi, Chichi doit m'attendre avec de bons petits plats. On fait comme d'habitude? Je t'en ramènerais après le dîner.

Quand il partira, je reprendrais mon habitude que je me suis fixé depuis deux semaines: regarder les étoiles, elles me font rappeler un peu d'où je viens. Mon père me manque. Quant  à ma mère  c'est différent car elle est morte en me donnant la vie. Elle devait être belle, et gentille. Un peu comme Bulma...

- A plus tard Végéta! 

- Attends. 

- Si tu l'as voit, ne lui dit pas que je suis ici.

Végéta & BulmaWhere stories live. Discover now